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Dysphasie La dysphasie fait partie des Troubles Neuro Développementaux (TND) et est nommée Trouble Développemental du Langage Oral (TDLO). Mais ici, on choisit de continuer avec le terme Dysphasie . Bon à savoir : Lorsque l'on relève d'une Dysphasie, on cumule également toutes les autres DYS .
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Dyspraxie - Dysgraphie Scolarité La dyspraxie est une anomalie de la planification et de l’automatisation des gestes volontaires. C’est un trouble spécifique de l’apprentissage des gestes. Sans dyslexie sévère associée, l’enfant apprend à lire en CP sans grande difficulté mais est décrit comme lent, maladroit et ses réalisations motrices ou graphiques sont médiocres, informes, brouillonnes puis, rapidement, il éprouve des difficultés à l’écriture. Dans la cour de récréation, il est gauche et il le sait. Les parents notent des difficultés à faire ses lacets, couper sa viande, etc…En cas de dyspraxie visuo-spatiale, il éprouvera des difficultés dans toutes les tâches ou les composantes spatiales sont importantes : géométrie, géographie, dyscalculie spatiale, lenteur à la lecture. Les difficultés commencent vraiment avec la scolarisation. Parfois considérés à tort comme déficients intellectuels en raison de leur lenteur et de leur gaucherie, et plus encore si une dyspraxie oro-faciale est présente (provocant une articulation difficile), leur intelligence nʼest pourtant pas en cause dans ce trouble des habiletés motrices. Quelques remarques et qualificatifs trop fréquemment entendus à l’école : Maladroit, brouillon, nul en sport, débraillé, rêveur, paresseux, sale, incapable de copier un texte, pauvre dans ses graphismes, immature… Il faut le rendre autonome, cesser de le couver…. 1. A l’école … Avant tout, il ne faut jamais oublier que l’enfant dyspraxique cherche à faire plaisir et fera tout ce qui est en son pouvoir pour réussir. Et il ne ménage pas ses efforts. S’il n’y arrive pas, c’est donc qu’il a une difficulté avec «ses» outils, que le support proposé ne convient pas, qu’il n’a pas entendu la consigne, etc… Mais il faut arrêter les : « il ne veut pas, il est faignant, il est rêveur, il n’écoute pas, etc… » Rien n'est plus faux. Il est important de connaître les répercussions scolaires possibles des dyspraxies. « Pourquoi l'enfant est-il en difficulté, comment l'aider ? » En effet, tous les enfants n'ont pas les mêmes difficultés et n'auront pas besoin des mêmes adaptations. Le rôle des parents est essentiel, car lʼécole a bien du mal à s'adapter aux divers rythmes d’acquisition des élèves. Les parents doivent pouvoir revoir les notions vues en classe et aider à leur consolidation tout en privilégiant l'aspect ludique des activités, à la condition que l’enfant ne soit pas trop fatigué . Il est préférable de demander à lʼenseignant(e) des « aménagements » scolaires plutôt que des « allégements ». En effet, l’enfant dyspraxique est capable de faire, si ce qui est demandé est aménagé. Pour éviter que naisse une jalousie dans lʼesprit de ses camarades qui peuvent voir lʼenfant dyspraxique comme « privilégié », une intervention de la part du psychologue scolaire ou un dialogue à l’instigation de lʼenseignant(e) ou encore une explication fournie par le parent ou l’enfant dyspraxique lui-même, à toute la classe, sont parfois nécessaires pour expliquer la différence et favoriser l’inclusion. Cependant, cette intervention ne peut être réalisée qu’avec l’accord de l’enfant. Des outils sont disponibles pour aider les adultes à parler de la différence et du handicap. 2. Quelques inconvénients scolaires La scolarité doit être aménagée. Les difficultés doivent être compensées. Le Projet Personnalisé de Scolarisation doit absolument être demandé puis appliqué tout au long de la scolarité. 2.1 Le geste graphique Le signal d’appel le plus fréquent pour découvrir la dyspraxie est la dysgraphie . La dysgraphie ne veut pas dire que l’enfant ne sait pas écrire mais que l’écriture est couteuse et malhabile. Il ne peut écrire aussi vite et aussi bien, et avec le même coût cognitif qu’un enfant du même âge. Ses dessins sont pauvres, il est lent, maladroit, le résultat de son travail est peu lisible (« travail sale, brouillon, chiffonné »). Il ne sert à rien de l’entraîner, ce n’est pas en forgeant que l’on devient forgeron et le dyspraxique n’est pas câblé pour une écriture efficace. Il va falloir le préparer à l’utilisation intensive de l’ordinateur. 2.2 La difficulté d’utiliser les outils scolaires Il se sert difficilement d’une règle, dʼun compas, dʼune gomme, dʼune paire de ciseaux. Il ne doit pas être pénalisé pour ces difficultés. Ces outils peuvent simplement être remplacés par l’utilisation de l’ordinateur. 2.3 Lenteur, fatigabilité et fluctuation des résultats Parce qu’ils n’ont pas les bons outils, les dyspraxiques sont lents. Ils doivent s’appliquer deux fois plus que les autres pour des résultats bien moindres. Quelles que soient la nature et l’ampleur des troubles dyspraxiques, la fatigabilité restera toujours au premier plan : les enfants doivent en permanence exercer un contrôle volontaire qui est cause de fatigue. Cette fatigue doit impérativement être respectée. Il ne sert à rien de vouloir obtenir des résultats lorsqu’ils sont fatigués. Quant aux résultats scolaires, ils seront directement liés aux aménagements mis en place, … ou pas. Les capacités sont là, les connaissances sont là, mais les outils pour rendre ce qui est attendu sont défectueux. 2.4 La maladresse et le défaut d’organisation Malgré leurs efforts, les gestes ne sont pas toujours réussis, lʼenfant est maladroit, peu organisé et mettra plus de temps que ses pairs à acquérir une certaine autonomie. Au passage, l’autonomie n’est pas de faire les choses mais bien de savoir ce qu’il y à faire et à qui s’adresser pour le faire. Ce qu’il ne faut pas faire Montrer de l’exaspération ou de la déception est vraiment à proscrire car lʼenfant a investi beaucoup dʼénergie dans la réalisation de ses gestes et ressent durement ces remarques désobligeantes sur ses incapacités et manques divers : il ne sait comment faire autrement. Trop souvent l’enfant dyspraxique s’entend reprocher d’avoir été maladroit ou sale et de ne pas faire attention alors quʼil se sera appliqué, pour un résultat parfois très moyen et décourageant pour lui. Ce qu’il faut penser à faire … Il faut le rassurer sur ses capacités, mettre l’accent sur ses acquis et l’encourager à persévérer. La fluctuation de ses résultats scolaires nʼest pas sans influence sur son estime et sa confiance en lui. En effet, il peut réussir parfaitement à lʼécole un exercice et plus tard ne plus y parvenir. Il faudra donc organiser autour de lui et soulager ces gestes quotidiens pour lui permettre de donner toute sa mesure en classe. Il ne sert à rien de presser ou bousculer un enfant dyspraxique. À noter : le risque d’une régression spectaculaire dès quʼil sera légèrement souffrant. Un simple rhume met à mal toutes ses capacités habituelles : son degré de concentration chute de plus belle, il souffre encore plus souvent de petits accidents d’énurésie, parle indistinctement, n’a pas la force de se moucher… 3. Les supports visuels à l’école Il faudra toujours être vigilant sur les supports écrits proposés par l’école. Ils ont une façon bien particulière pour percevoir ce qui les entoure et ce qu’ils voient, les supports écrits doivent être épurés et écrit de haut en bas. Il faut des documents dont le fond et les formes sont bien distincts, de préférence en couleur parce que la couleur donne de la profondeur. Il faut absolument éviter les petites images qui se baladent, les textes écrits en travers ou dans un coin de la feuille et ce, tout au long de leur parcours scolaire. Il faut également éviter les textes en colonne car, ne percevant pas l’espace entre deux colonnes, il va lire toute la ligne comportant la 1ère ligne de la première colonne puis la 1ère ligne de la deuxième colonne. Il faudra éviter absolument les supports recto-verso bien trop difficiles à manipuler don à utiliser. Lors des évaluations, un support correct et adapté fera la différence. 4. Mathématiques et Géométrie En raison de ses difficultés d’abstraction, l’enfant dyspraxique risque d’avoir de vraies difficultés en raisonnement logico mathématiques. Il y a fort à parier qu’il sera également dyscalculique. En raison de ses difficultés neuro visuelles, il sera en difficulté pour poser les opérations. En raison des particularités précédentes et de ses difficultés de motricité fine, il sera en très grande difficulté en géométrie. L’utilisation de la calculette doit être autorisée et il faudra lui apprendre à s’en servir de façon rapide et efficace. Pour les dyspraxiques pour tout ce qui concerne les schémas, croquis, etc…, il existe des aménagements d’examen. 5. Pour toutes les matières a / À l’école (et à la maison) : Ne pas hésiter à préparer les exercices en les individualisant (découper le support au besoin), ou utiliser un cache pour ne montrer quʼun seul exercice à la fois. Mettre à sa disposition du temps supplémentaire Répondre à ses questions Être vigilant en ce qui concerne l’implicite (vu plus haut). Éviter les schémas, croquis, dessins et flèches indicatives précises. Éviter l’écriture. Éviter les documents recto-verso. Ne pas pénaliser le soin. b / À la maison : fractionner le temps des devoirs, ménager des pauses fréquentes enregistrer les leçons à apprendre sur un dictaphone participer à la gestion du cartable, de l’agenda (pas de cahier de textes) - Il faut proscrire les classeurs et les portes vues. En effet, lʼenfant a du mal à ranger sa feuille dans un classeur - il se repère mal par rapport aux intercalaires puis place sa feuille au début de la rubrique ou à la fin de la précédente, l’habileté manuelle lui fait défaut. - Il faut proscrire les cahiers de textes. Il lui est difficile de se repérer dans un cahier de texte (trouver le jour, écrire à la suite sans sauter de pages ou revenir en arrière). Il faut préférer un agenda. - Il est bien de privilégier les cahiers petits formats 17×22, 1 exercice par page sur format (A5 ou A6 cʼest-à-dire ½ A4 ou ¼ A4), plus faciles à manipuler que les classeurs très vite ingérables. - Il ne faut pas être exigeant sur l’écriture et la présentation. Le plus important est de respecter son rythme et de privilégier la compréhension. 6. Dyspraxie et école Maternelle Il est essentiel de toujours privilégier l’oral. Les activités suivantes posent des complications : découpage, modelage, collage, coloriage, dessin, graphisme, écriture, manipulation dʼobjets, dʼoutils de puzzle (ex tangram), de jeux de construction, de motricité… On évitera ou on aménagera . Aides possibles, à l’école comme à la maison, selon les difficultés : Éviter de lui demander de relier, entourer, écrire, dessiner, colorier, … Toute tâche « crayon papier ». Le décharger des aspects techniques des tâches et privilégier lʼoral pour obtenir une réponse. Accepter que lʼenfant ne soit pas capable de réaliser certaines activités et les réaliser à sa place, sur ses indications. Éviter l’écrit et simplifier la présentation. Ne pas le maintenir à cause de son manque dʼautonomie, de ses difficultés à lʼécrit. Le préparer efficacement à la scolarité primaire avec les pédagogies les plus adaptées. Le préparer à la lecture en privilégiant la lecture syllabique. Repérer et lire des mots en « global ». Lui apprendre la relation entre graphème (lettre) et phonème (son), de façon ludique. Par exemple avec la méthode de « la Planète des Alphas. ». Prolonger les sons à repérer : la lettre « f » déguisée en fusée fonce en faisant fff, quand elle tombe sur la lettre o : cela fait fffo, sur le a : fffa… Lui lire beaucoup de livres pour enrichir son vocabulaire. Lui donner des étiquettes déplaçables pour lʼaider à comparer les mots. Frapper avec les mains le nombre de syllabes contenu dans un mot. Lui donner des lettres magnétiques pour quʼil puisse composer syllabes et mots. Favoriser lʼapproche de la quantité et des nombres : utiliser la mémorisation. Réciter la suite des nombres. Apprendre à compter des objets car il doit coordonner plusieurs actions à la fois : pointer les objets un à un sans en oublier et sans compter deux fois le même et réciter la comptine. L’entraîner à reconnaître globalement de très petites quantités 1 à 3, puis 4 et 5. Différencier les objets par leur couleur ou leur forme. Manipuler pour lui : quelquʼun déplace les objets pendant quʼil compte. Puis plus tard, lui laisser déplacer les objets qu’il compte. Présenter les objets en les organisant sous forme de constellation de dés pour faciliter la perception immédiate de la quantité. Jouer à des jeux de dés et de dominos. 7. Dyspraxie et école primaire La scolarité doit s’appréhender en deux phases : les apprentissages et les restitutions de connaissance. Des adaptations doivent être mises en place pour les apprentissages (prise de notes, supports éclairés, priorisations, …). Des aménagements doivent être mis en place pour aider à la restitution des connaissances (si pas d’ordi -> dictée à l’adulte, temps supplémentaire, reformulation, guide pour les opérations, calculette, …). Tous ces éléments doivent figurer dans le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS). 7.1 Lecture : utiliser des aides visuelles différencier certaines lettres p, b, d, q, les lettres o, a, e … utiliser une graphie autre que cursive laisser de la place entre les lignes percevoir les syllabes des mots (surtout quand elles sont complexes) ex : ils lisent ban/ane au lieu de ba/na/ne mettre la syllabe en couleur et alterner les couleurs (ex : domino) lire des mots de manière « globale » Ne pas insister sur : se repérer dans un texte dense lire sans sauter de mots ou de lignes Et penser à : prévoir des interlignes plus grandes 1,5 ou 2 surligner ou souligner en couleur pour différencier les lignes matérialiser le côté gauche de la feuille par une ligne verte laisser lʼenfant suivre avec le doigt. Prévoir un guide lecture pour aider au repérage dans la ligne et cacher le reste du texte. 7.2 Orthographe : favoriser la « visualisation » des mots et l’épellation. mémoriser les mots utiliser la technique des mots cachés : lire puis cacher le mot et procéder par auto-épellation yeux fermés- yeux ouverts pour favoriser la visualisation et mémorisation des mots. s’appuyer sur l’étymologie des mots. A noter : pour écrire un mot, un dysorthographique sévère pensera faux, épellera faux et écrira faux Mais un dyspraxique avec une dyslexie-dysorthographie secondaire va penser juste, épeler juste et ... écrire faux. Au final, on pensera à to rt que leurs troubles sont identiques. 7.3 Écriture : Privilégier l’ordinateur dès le CE2 Dès que l’ordinateur pourra être mis en place en classe, il faut tout faire pour que l’enfant s’y sente à l’aise et l’utilise le plus possible. Attention au regard des autres… Cet apprentissage n'est pas anodin, il s'agit bien d'un apprentissage supplémentaire ou, plus exactement, d'un apprentissage en avance car, quelque soit son futur job, il sera très probablement sur ordinateur. Mais là, au lieu d'écrire au fur et à mesure, de souligner, de gommer, de réécrire, il faut taper au kilomètre et vite. La mise en page se faisant dans un deuxième temps. C'est dire combien cet apprentissage est différent de cd que l'enfant connaît jusque-là. En attendant la mise en place de l'ordinateur : accepter les difficultés, voire même l’impossibilité d’avoir une écriture de qualité et rapide. conserver le type d’écriture choisi par l’enfant (script, cursive, capitale), la taille des lettres tenir le crayon sans crisper les doigts, sans fatigue. rechercher le bon outil en attente de la mise en place de l’ordinateur : crayon triangulaire, guide doigt triangulaire, crayon à mine décalée (Yoropen), si crayons à papier, essayer une mine plus sèche (H) ordinaire(HB) ou plus grasse (2B) et parfois le stylo plume (plume solide, bout rond) qui glisse bien (à partir du CE1) ou stylo Paper Mate Replay effaçable si l’ordinateur n’est pas mis en place, utiliser des feuilles à une seule interligne de 1cm ou des formats écoliers agrandis (2,5mm ou 3mm, en surlignant de couleur claire la ligne de base limiter l’écriture manuelle, éviter totalement la copie s’il est impératif d’écrire, prévoir la place pour cet écrit qui doit rester succinct fournir des photocopies utiliser l’ordinateur (apprendre les techniques du clavier et du traitement de texte avec l’aide de l’ergothérapeute) aider à la mise en place de l’ordinateur 7.4 Mathématiques : utiliser des aides visuelles et spatiales compter sur ses doigts, surcompter (dissociation des doigts difficile) repérer la valeur de position des chiffres d’un nombre (centaine-dizaine-unité) tracer et utiliser les signes < >, tracer et utiliser les signes + x. éviter les tables d’additions, de multiplications présentées sous forme de tableau de Pythagore (tableau à double entrée). Préférer la calculette pour poser et calculer des opérations en colonnes, utiliser un guide (cheminées de couleur) jouer à avancer ou reculer sur une grande file numérique à l’aide d’un dé (utiliser des couleurs différentes pour chaque case) : « combien dois-je faire pour tomber sur le 10 si je suis sur le 6 ». proposer des couleurs pour chaque valeur des chiffres d’un nombre (exemple : unité = bleu – dizaine = vert – centaine = rouge). Conserver les mêmes codes couleur pour toutes les classes de primaire. utiliser des constellations pour visualiser les petites quantités (travailler les opérations avec des cartons flash) proposer des dispositions non spatiales : en lignes pour les additions, soustractions… proposer des grilles toutes prêtes ou des opérations déjà posées utiliser un logiciel pour poser les opérations comme POSOP (à télécharger sur http://association.idee.free.fr/ ) évoquer la mentalisation des quantités et les stratégies de calculs ; verbaliser « 9 c’est presque 10, c’est 10 moins 1 » 7.5 Géométrie-Mesure-Géographie L’enfant dyspraxique est en grande difficulté pour : reproduire des figures géométriques, utiliser des instruments pour tracer des figures (règles, compas, gabarit) ou mesurer tracer des figures sur quadrillage, utiliser un tableau à double entrée réaliser des cartes, schémas…. Il faut : privilégier une description orale à une construction papier rajouter des repères de couleur dans les tableaux de conversion utiliser des logiciels de géométrie utiliser le logiciel développé par l’INSHEA : la Trousse GéoTracé utiliser des règles où les chiffres des 5 et 10 sont bien apparents (en rouge par ex) 8. L’acquisition de l’autonomie et l’estime de soi Rappel : l’autonomie n’est pas de faire les choses mais bien de savoir ce qu’il y faut faire et à qui s’adresser pour le faire. Dans tous les cas, l’enfant dyspraxique souhaite acquérir son autonomie, plus encore que l’enfant ordinaire. Il est donc important de le suivre. Il fera seul dès qu’il sera en capacité de faire seul. En attendant, il est essentiel de l’aider autant qu’il est possible de le faire, d’organiser autour de lui. Il faut lui faciliter la tâche et adapter, contourner avec lui, au moyen d’astuces toutes les difficultés rencontrées. Il est également important, en classe , de le valoriser par des responsabilités à sa mesure et par des tâches qui serviront à la communauté (taper le poème sur l’ordinateur, par exemple, avant photocopie pour les élèves de la classe). Toujours en décalage avec des enfants du même âge, il pourra, de mieux en mieux, contourner ses difficultés. Par contre, il faut absolument mesurer et reconnaître les efforts qu’il doit, sans cesse, opérer. Il ne sert à rien de presser ou bousculer un enfant dyspraxique. Il est utile, de temps en temps, de le rappeler à l’exercice par de petits questionnements : qu’es-tu en train de faire ? Que dois-tu faire ? Où en es-tu ? Si l’enfant « ne revient pas », il faut alors respecter sa fatigue et ne pas insister. Il faut prendre en considération sa fatigue, le temps disponible, l’urgence de la situation et la priorité sur les actes essentiels. Il faut l’encourager et, par exemple, le matin, ne pas lui dire : « fais de ton mieux » mais : « je sais que tu vas faire de ton mieux. » La dysgraphie Le dysgraphique collégien ou lycéen peut avoir une écriture lisible et même quelquefois une « jolie écriture » mais, il n’arrivera pas à accélérer son geste suffisamment pour écrire dans le rythme attendu. La tenue du crayon et la formation des lettres peuvent être correcte mais le geste restera lent et laborieux. Il s'agit d'une pathologie et la bonne volonté n'y changera rien. Pour ces dysgraphiques, le geste d’écriture ne s’automatise pas. Il reste au stade du graphisme (stade où l’on dessine les lettres). Le geste reste donc coûteux notamment sur le plan attentionnel. Le dysgraphique met donc toute son attention sur le dessin des lettres ce qui ne lui permet plus de réfléchir sur d’autres choses comme l’orthographe, ce qui ne lui permet pas de manière plus générale d’effectuer une autre tâche (écouter, comprendre, mettre du sens…). A force de n'être jamais où il faut quand il faut, comme ses camarades, il naît une perte de confiance en soi, un manque d’estime de soi et des comportements qui quelquefois peuvent devenir difficiles. Pour écrire, il faut non seulement faire un geste mais également avoir des capacités d’organisation spatiales (direction des traits, taille des caractères, retour à la ligne). Les enfants dyspraxiques sont toujours dysgraphiques. L’écriture est une praxie visuo-constructive ; autrement dit, elle associe tracé (praxie, pression sur le stylo, posture, prise en compte de l’environnement) et repères spatiaux (mouvement de gauche à droite, rotation antihoraire,). L’écriture est donc le cœur de leur difficulté au niveau scolaire. Cours illisible, cours incomplet, cours incomplet et illisible… Mal rangé, oublié, perdu, .... Dès le collège, il est nécessaire, indispensable de lui fournir tous les cours écrits en sortie de cours pour qu'il puisse, comme les autres, travailler le soir. Il ne peut faire confiance à sa prise de notes. C'est aux enseignants de fournir ces supports et pas à l'enfant dyspraxique, avec ses deux mains gauches, son manque d'organisation, d'aller pleurer les supports auprès des camarades. Cette situation s'arrangera dès que l'ordinateur sera efficient.
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Dyslexie - Dysorthographie Scolarité Tout le système scolaire est basé exclusivement sur l'écrit, l'obtention des diplômes également. Or, l'écrit est le cauchemar du dyslexique. La dyslexie est un véritable handicap dans le système scolaire. Pour les enfants dyslexiques, écrire est compliqué et écrire « juste » devient impossible. Il leur est souvent reproché d’écrire mal, en pattes de mouche par exemple, peut-être pour dissimuler les fautes d’orthographe mais plus probablement parce qu’ils relèvent d’une dysgraphie. Dans tous les cas, ce sont des enfants en réelle souffrance à l’école. Ils fatiguent, ils travaillent lentement, ils n’arrivent pas à transcrire leurs pensées, à faire plaisir à leur enseignant et seront en grande difficulté dès que l’écrit (lecture ou composition) sera présent. Devant ces montagnes impossibles à franchir, ils se désintéressent petit à petit et finissent par se convaincre qu’ils n’y arriveront jamais. Pourtant, ils rêveraient d’être 1er de la classe…. Ils seront bien meilleurs dans la cour de récréation... Si les dyslexies/dysorthographies sévères (mixte : voie d’adressage et voie d’assemblage barrées) se manifestent généralement dès le début de l’apprentissage de la lecture, celles qui sont plus légères (sur l’une des deux voies, par exemple) peuvent passer longtemps inaperçues et n’être dépistées que tardivement. Et les enfants à haut potentiel, eux aussi, peuvent faire illusion assez longtemps. L’enfant dyslexique s’exprime bien à l’oral (point fort), mais est en grande difficulté pour lire (il réussira à déchiffrer), écrire ou orthographier correctement par rapport à un enfant du même âge. C’est souvent à l’école, en raison de la différence entre le niveau attendu et le niveau constaté (enfant vif et intelligent) que se pose la question d’une possible dyslexie. Comme il se disperse et rêve souvent, se perd facilement et n’a pas la notion du temps qui passe, qu’il a dû mal à soutenir son attention et peut paraître hyperactif ou absent, il sera étiqueté, à tort mais bien trop souvent, comme enfant paresseux, sot, peu soigneux, immature. Trop souvent, il y aura jugement sur cet enfant qui se couche trop tard ou qui ne fait pas ses devoirs ou qui regarde trop les écrans, etc.... Bref, l'enfant trop ceci et le parent pas assez cela. Mais non, l'enfant est dyslexique, voilà tout. Il apprend les règles de grammaire mais ne sait pas les appliquer au fur et à mesure de ses écrits. Aussi, si l'enseignante vient au-dessus de lui pour lui indiquer un mot faux, il pourra corriger. Et cela conduit trop souvent à : "tu vois, tu peux quand tu veux." Rien n'est plus faux. Il a vu la faute parce qu'elle a été indiquée, sinon, il ne l'aurait pas vue. Il applique donc la règle "qui va bien" et corrige mais il ne pourrait pas le faire pour chaque mot, tour à tour, dans un texte. Une conclusion hâtive et fausse est trop souvent posée par ses enseignants comme explication aux difficultés : le manque de travail et le manque d’intérêt. Il ne faudra donc pas s’étonner s’il finit par avoir des comportements difficiles. Parce qu’il possède un niveau intellectuel normal ou supérieur et qu’il réussit à l’oral, ses difficultés risquent de rester longtemps sous-estimées. Il est même pertinent à l'oral; voire même étonnant. On notera que l’enfant dyslexique, conscient de ses difficultés par rapports aux autres, se croit bête et a peu d’estime de soi. C’est un point auquel il faut apporter la plus grande attention. Ces enfants, plus que les enfants "tout-venants", ont nécessité à être valorisés. Il dissimule ses faiblesses grâce à des stratégies de compensation ingénieuses. Du chef de bande en récréation à amuseur public, l’enfant dyslexique regorge de talents . À l’école, le niveau de stress qu’il ressent face à la lecture et aux contrôles est systématiquement négligé. Pourtant, ce stress bien réel lui coupe ses moyens. Il apprend facilement à travers la manipulation, les démonstrations, l’expérimentation, l’observation et les supports visuels. En fait, sorti des supports ou rendus écris, cet enfant fonctionne bien, voire très bien. L’enfant dyslexique est fréquemment brillant et doté d’une intelligence supérieure à la moyenne. Il est doué pour les arts, le théâtre, la musique, les sports, le bricolage, la mécanique, l’art du conte, le business, les affaires, le design, la construction ou les métiers d’ingénieur. Il a, en général, d’excellents rapports avec les plus petits. Il est protecteur et a de grandes qualités pour passer le savoir. Il est très observateur (point fort), très conscient de ce qui l’entoure, très instinctif. Son problème principal réside dans le langage écrit, la compréhension et la conception de ce langage spécifique. Si le système scolaire n’était pas basé principalement, voire presque exclusivement, sur l’écrit, cet élève pourrait être / devrait être performant. Pour la scolarité, il suffit d'imaginer un enfant dans l'incapacité d'encoder le langage écrit et qui est barré avant même de commencer un exercice. Exemple d'un exercice de conjugaison : "Conjugue au présent de l'indicatif le verbe à l'infinitif entre les parenthèses." "Le présent de l'indicatif"... mais késako ? "Le verbe à l'infinitif"... c'est qui celui-là ? Alors que si on lui avait traduit en langage oral, il aurait été dit : "Conjugue le verbe au présent." et il aurait pu faire l'exercice. Voilà un exemple de la différence entre le langage écrit et le langage oral. Ou bien, on lui reformule, ou bien il ne pourra pas suivre. Mais aussi , reformuler ne veut pas dire "lire à voix haute la consigne" qui revient à oraliser le langage écrit. Lire à voix haute : "Conj ugue au présent de l'indicatif le verbe à l'infinitif entre les parenthèses.", laisse le dyslexique dans la même difficulté qu'expliqué précédemment. Il faut traduire le langage écrit pour lui permettre dire ce qu'il sait faire. Ou bien, éventuellement, le faire reformuler pour s'assurer qu'il a compris la consigne. Autrement, ce ne sont pas les compétences de l'enfant dyslexique qui vont être évaluées mais bien son handicap . Enfin, parce que le Diplôme National du Brevet (DNB) est redevenu obligatoire depuis 2024 pour passer en seconde, de nombreux dyslexiques vont se retrouver en grande difficulté d'orientation. Il faudra impérativement exiger que le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) soit appliqué réellement et se battre pour chacune de ses notes. En effet, c'est le nombre de points acquis pendant le contrôle continu de troisième qui permet d'obtenir le brevet. Il faudra donc également exiger que les aménagements d'examen soient effectifs dès le premier jour de la classe de troisième.
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Dysphasie Scolarité 1. Pour l’école Il faut s’appuyer sur les points forts de l’enfant et ne pas insister sur ses points faibles. C’est principalement l’orthophoniste qui travaillera les points faibles. L’enfant doit être en réussite pour continuer à déplacer des montagnes. Toute l’attention doit être portée sur l’image qui est renvoyée à l’enfant de lui-même, tant à l’oral qu’à l’écrit (commentaires, remarques, réflexions et corrections). Les recommandations qui suivent ne proposent que des généralités parce que chaque enfant dysphasique est différent même si leur profil est commun. En classe, il ne faut pas hésiter à essayer différentes solutions et observer les résultats, en n’oubliant pas de lui demander ce qu’il en pense. Échanger très régulièrement avec les parents sur les progrès ou difficultés de l’enfant et sur son ressenti. Ne pas hésiter à échanger et collaborer avec l’orthophoniste ou autres rééducateurs. S’appuyer toujours sur sa motivation et sa volonté de communication. 1.2. À la maternelle Choisir la place dans la classe: de préférence proche de l’enseignant mais pas forcément devant, dans une proximité qui sécurise et favorise une meilleure discrimination des sons ; éloigné de sources de bruit et de déconcentration (un voisin bruyant, fenêtre, porte). Bien définir les règles et ce qui est attendu, et bien préciser quand cela change. Éviter la fatigue et le découragement, ne pas hésiter à l’aider ; l’objectif est qu’il progresse dans ses apprentissages et non qu’il s’épuise. Prévoir des activités de courte durée et lui laisser le temps d’effectuer une tâche. Toujours pointer ses progrès, mêmes minimes. Quel que soit le support de communication, il faudra d’abord et avant tout le sécuriser. Capter l’attention de l’enfant en l’appelant par son prénom ou en le touchant, adapter la façon de parler au niveau de langage de l’enfant. Parler lentement, faire des phrases courtes, simples, avec peu de mots et en mettant l’intonation. Utiliser des gestes, des dessins et inciter l’enfant à s’exprimer de cette façon. Associer le message verbal à des objets, des actions et des évènements précis, et accompagner les explications de démonstrations. L’aider à retrouver le mot recherché en donnant des indices. Repérer quand il n’a pas compris et l’aider à le dire. Lui laisser le temps de trouver ses mots, ne pas l’interrompre. Ne pas lui demander de répéter de façon correcte mais redire correctement ce qu’il veut dire. Ne donner qu’une consigne à la fois, vérifier la compréhension, reformuler différemment ou lui faire reformuler avec ses mots. L’aider au repérage dans le temps, en utilisant un emploi du temps pour visualiser les activités à l’aide de pictogrammes. Pas de maintien en maternelle , même s’il semble en retard, il est toujours plus loin que vous ne pensez. Utiliser l’ordinateur dès que possible et tous les supports non oraux car ils l’aideront à améliorer son langage oral. Dans tous les cas, accompagner la famille pour la mise en place d’un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) qui formalisera tous les aménagements spécifiques à l’enfant et mettra tous les intervenants au courant des troubles et de leurs répercussions. 1.3. En élémentaire Si le Projet Personnalisé de Scolarisation n’est pas mis en place, il ne faut vraiment plus tarder. Même si tous les points ci-dessus restent importants, il faut porter une attention particulière à l’écrit car la dysphasie s’accompagne très souvent de dyslexie et dysorthographie. Si l’enfant est d’accord, expliquer son trouble de dysphasie aux autres élèves pour éviter moqueries ou jalousies. Ne pas isoler l’enfant, seul sur un bureau, en classe. Choisir de l’asseoir à côté d’un élève volontaire et de bon niveau pour l’aider. Mettre éventuellement un tutorat en place avec cet élève. Inciter la famille à faire une demande d’AESH Individualisée (Accompagnant des Élèves en Situation de Handicap) dans le cadre du PPS, en spécifiant les besoins d’accompagnement par cette AESH (lire les consignes, réexpliquer ces consignes, aide à tous les stades des exercices, permettre de sortir pour se détendre, rassurer, …). Toujours vérifier qu’il a bien copié et qu’il suit en cours. Ne pas dicter un texte. Si nécessaire, le lui fournir sous forme photocopie. Faire un effort sur les repères dans les pages : l’aider à souligner, sauter des lignes, créer des marges ou faire pour lui. Lui donner plus de temps dans la transcription écrite, pour une relecture (besoin de 2 à 3 fois plus de temps). Lui permettre d’utiliser constamment les tables sur le dos des cahiers Seyes ou les lui préparer sous forme de tableau de Pythagore, lui laisser l’accès aux définitions de mots souvent employés dans les consignes, des synonymes. Répondre à ses questions, même celles qui paraissent «hors sujet»: elles sont dans sa logique et la réponse peut lui permettre de rentrer dans le sujet. Pas de poésies longues et compliquées, éventuellement choisir un passage. Mesurer et limiter les interrogations orales. L’enfant dysphasique ne doit jamais se retrouver en difficulté devant les autres élèves sur le langage oral. Pas de devoirs du jour pour le lendemain et comprendre que s’il est fatigué le soir, les devoirs ne seront pas réalisés. Ne pas faire recopier 10 fois le même mot ou texte, inefficace pour eux. Éviter les punitions. Reformuler les énoncés puis les simplifier. 2. Pour l’évaluation Utiliser des questionnaires à choix multiples. Utiliser des textes à trous pour vérifier les acquis. Noter le fond plutôt que la forme, privilégier le sens. Ne pas oublier de donner du temps supplémentaire ou d’enlever des questions. Compter le nombre de d’erreurs ou de bonnes réponses plutôt que d’enlever un point par erreur. Ne pas pénaliser les erreurs d’orthographe en général. Pour les dictées, utiliser les dictées à trous et à choix multiples, d’autant qu’il bénéficiera de cet aménagement pour les examens. Pour chaque écrit, distinguer les erreurs de grammaire et d’orthographe, des erreurs de reproduction. Ne pas pénaliser les ratures et/ou une présentation brouillonne. Pas de redoublement sauf ciblé particulièrement sur des points à améliorer, mais attention au découragement et à la perte d’estime de soi souvent rencontrés chez ces enfants. 3. Au collège et au lycée Maintien des points précédemment cités et prise en compte de la nouvelle problématique : plusieurs professeurs, des salles différentes, des classes chargées. Il faut faire des synthèses, imaginer, conceptualiser… Le Projet Personnalisé de Scolarisation est impératif. L’AESHi et le temps supplémentaire sont indispensables pour permettre à l’enfant de suivre. L’ordinateur est indispensable. Le collège est la partie du cursus scolaire qui sera la plus difficile. Il faut veiller à ne pas exclure l’enfant, surveiller le risque de repli sur soi, consécutifs aux difficultés importantes d’apprentissage créées par la dysphasie. Préférer les classes à effectif réduit (bruit, attention, temps à leur consacrer). Ne pas pénaliser les oublis et les retards (scolaires ou administratifs) Encourager et valoriser l’enfant le plus souvent possible. Écrire au tableau les mots importants du cours, lui donner le temps de les recopier ou les lui fournir sur photocopie. De la même façon pour les devoirs à faire. Lui remettre des documents écrits (cours, etc…) pour lui permettre de rentrer chez lui avec les mêmes données que les autres élèves. Ne pas photocopier le cahier d’un autre élève et ne pas demander à l’enfant de le faire sur son temps libre. Proposer des fiches résumées avec des exemples clairs, des illustrations. Utilisation de la calculatrice et des fiches mémoire avec les définitions principales des termes en mathématiques ainsi que les fiches de conjugaison, même pendant les contrôles. Mettre en place avec lui des méthodes pour mémoriser, s’organiser (couleurs, surlignage,…) Donner de manière anticipée les sujets qui seront abordés dans l’année de façon à ce que la famille puisse orienter les lectures, films, visites. Pour les consignes, choisir des mots simples, souligner les mots clés, éviter les phrases à double question ou les doubles négations. Pour les contrôles, toujours vérifier sa compréhension, accorder un temps supplémentaire ou réduire les questions sauf en troisième parce qu’il est déjà en examen pour le Brevet (évaluation continue). Dès le premier jour de la troisième et lors du Brevet, il n’y a pas de réduction des exercices mais un temps supplémentaire. Faire les interrogations à l’oral ou à l’écrit, selon les difficultés de l’enfant. Ne pas exiger systématiquement la rédaction d’une phrase de réponse à la fin des exercices de mathématiques. Quand un mot lui manque lors d’une interrogation, penser qu’il peut s’agir d’un problème de mémorisation et cesser d’imaginer qu’il s’agit d’un manque de travail. Réduire le nombre de devoirs à la maison ou les répartir ; il passe 2 à 3 fois plus de temps et son emploi du temps est souvent chargé en rééducation. Ne pas pénaliser en cas de retard pour la remise d’un devoir. Attention aux commentaires des bulletins de notes. Il faut de l’objectivité mais avec des phrases encourageantes. Personne n’est en mesure de quantifier les efforts supplémentaires qu’il fournit pour chacun des exercices et c’est très injuste. Partager avec l’équipe d’enseignants pour favoriser la généralisation des apprentissages : l’enfant apprendra mieux en faisant référence à d’autres acquis ; échanger les bonnes pratiques.
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Démarches Dans cette rubrique, vous allez trouver les démarches à faire, agrémentées des articles de loi sur lesquels s’appuyer en cas de litige. Le Code de l’Action Sociale et des Familles sera indiqué « CASF », le Code de l’Éducation « CE », le Code de la Sécurité Sociale « CSS », le Code du Travail « CT » et le Code des Transports « CTR ».Mais aussi, en fin de rubrique « annexe 1», vous retrouverez tous les liens donnant accès aux documents des BOEN (Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale) ou site répertoriés. CASF Art.L114 RAPPEL : « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. Les troubles « DYS » et TDAH font partie des Troubles du Neuro Développement (TND). Ils sont concernés par la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances et l’insertion des personnes handicapées. La dyslexie, la dysorthographie, la dyspraxie, la dysgraphie, la dysphasie, la dyscalculie, le TDAH constituent des handicaps et de ce fait, il y a lieu d’en compenser les retentissements pour aider à l’intégration et l’accessibilité, avec une allocation si nécessaire pour les rééducations, des préconisations scolaires et des outils tels que matériel pédagogique adapté et/ou Accompagnant pour les Elèves en Situation de Handicap (AESH).Pour tous les problèmes en liaison avec la scolarisation d’un enfant handicapé, les parents et les enseignants peuvent s’adresser à l’Enseignant Référent à la Scolarisation des élèves en situation de Handicap (ERSH) de leur secteur, dont ils trouveront les coordonnées auprès de l’école concernée ou de l’inspection académique.
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