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 Dyslexie - Dysorthographie

Scolarité

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Tout le système scolaire est basé exclusivement sur l'écrit, l'obtention des diplômes également.

Or, l'écrit est le cauchemar du dyslexique.

La dyslexie est un véritable handicap dans le système scolaire.

 

Pour les enfants dyslexiques, écrire est compliqué et écrire « juste » devient impossible. Il leur est souvent reproché d’écrire mal, en pattes de mouche par exemple, peut-être pour dissimuler les fautes d’orthographe mais plus probablement parce qu’ils relèvent d’une dysgraphie. 

Dans tous les cas, ce sont des enfants en réelle souffrance à l’école.

Ils fatiguent, ils travaillent lentement, ils n’arrivent pas à transcrire leurs pensées, à faire plaisir à leur enseignant et seront en grande difficulté dès que l’écrit (lecture ou composition) sera présent.

Devant ces montagnes impossibles à franchir, ils se désintéressent petit à petit et finissent par se convaincre qu’ils n’y arriveront jamais. Pourtant, ils rêveraient d’être 1er de la classe….

Ils seront bien meilleurs dans la cour de récréation...

 

Si les dyslexies/dysorthographies sévères (mixte : voie d’adressage et voie d’assemblage barrées) se manifestent généralement dès le début de l’apprentissage de la lecture, celles qui sont plus légères (sur l’une des deux voies, par exemple) peuvent passer longtemps inaperçues et n’être dépistées que tardivement. Et les enfants à haut potentiel, eux aussi, peuvent faire illusion assez longtemps.

 

L’enfant dyslexique s’exprime bien à l’oral (point fort), mais est en grande difficulté pour lire (il réussira à déchiffrer), écrire ou orthographier correctement par rapport à un enfant du même âge. C’est souvent à l’école, en raison de la différence entre le niveau attendu et le niveau constaté (enfant vif et intelligent) que se pose la question d’une possible dyslexie.

 

Comme il se disperse et rêve souvent, se perd facilement et n’a pas la notion du temps qui passe, qu’il a dû mal à soutenir son attention et peut paraître hyperactif ou absent, il sera étiqueté, à tort mais bien trop souvent, comme enfant paresseux, sot, peu soigneux, immature. Trop souvent, il y aura jugement sur cet enfant qui se couche trop tard ou qui ne fait pas ses devoirs ou qui regarde trop les écrans, etc.... Bref, l'enfant trop ceci et le parent pas assez cela. Mais non, l'enfant est dyslexique, voilà tout.

Il apprend les règles de grammaire mais ne sait pas les appliquer au fur et à mesure de ses écrits. Aussi, si l'enseignante vient au-dessus de lui pour lui indiquer un mot faux, il pourra corriger. Et cela conduit trop souvent à : "tu vois, tu peux quand tu veux."

Rien n'est plus faux. Il a vu la faute parce qu'elle a été indiquée, sinon, il ne l'aurait pas vue. Il applique donc la règle "qui va bien" et corrige mais il ne pourrait pas le faire pour chaque mot, tour à tour, dans un texte.

Une conclusion hâtive et fausse est trop souvent posée par ses enseignants comme explication aux difficultés : le manque de travail et le manque d’intérêt.

Il ne faudra donc pas s’étonner s’il finit par avoir des comportements difficiles.

 

Parce qu’il possède un niveau intellectuel normal ou supérieur et qu’il réussit à l’oral, ses difficultés risquent de rester longtemps sous-estimées. Il est même pertinent à l'oral; voire même étonnant.

 

On notera que l’enfant dyslexique, conscient de ses difficultés par rapports aux autres, se croit bête et a peu d’estime de soi. C’est un point auquel il faut apporter la plus grande attention. Ces enfants, plus que les enfants "tout-venants", ont nécessité à être valorisés.

 

Il dissimule ses faiblesses grâce à des stratégies de compensation ingénieuses. Du chef de bande en récréation à amuseur public, l’enfant dyslexique regorge de talents.

 

À l’école, le niveau de stress qu’il ressent face à la lecture et aux contrôles est systématiquement négligé. Pourtant, ce stress bien réel lui coupe ses moyens.

 

Il apprend facilement à travers la manipulation, les démonstrations, l’expérimentation, l’observation et les supports visuels. En fait, sorti des supports ou rendus écris, cet enfant fonctionne bien, voire très bien.

 

L’enfant dyslexique est fréquemment brillant et doté d’une intelligence supérieure à la moyenne. Il est doué pour les arts, le théâtre, la musique, les sports, le bricolage, la mécanique, l’art du conte, le business, les affaires, le design, la construction ou les métiers d’ingénieur.

 

Il a, en général, d’excellents rapports avec les plus petits. Il est protecteur et a de grandes qualités pour passer le savoir.

 

Il est très observateur (point fort), très conscient de ce qui l’entoure, très instinctif. 

 

Son problème principal réside dans le langage écrit, la compréhension et la conception de ce langage spécifique. Si le système scolaire n’était pas basé principalement, voire presque exclusivement, sur l’écrit, cet élève pourrait être / devrait être performant.  

Pour la scolarité, il suffit d'imaginer un enfant dans l'incapacité d'encoder le langage écrit et qui est barré avant même de commencer un exercice.

Exemple d'un exercice de conjugaison : "Conjugue au présent de l'indicatif le verbe à l'infinitif entre les parenthèses."

"Le présent de l'indicatif"... mais késako ? "Le verbe à l'infinitif"... c'est qui celui-là ?

Alors que si on lui avait traduit en langage oral, il aurait été dit : "Conjugue le verbe au présent."

et il aurait pu faire l'exercice. Voilà un exemple de la différence entre le langage écrit et le langage oral.

Ou bien, on lui reformule, ou bien il ne pourra pas suivre.

Mais aussi, reformuler ne veut pas dire "lire à voix haute la consigne" qui revient à oraliser le langage écrit.

Lire à voix haute : "Conjugue au présent de l'indicatif le verbe à l'infinitif entre les parenthèses.", laisse le dyslexique dans la même difficulté qu'expliqué précédemment.

Il faut traduire le langage écrit pour lui permettre dire ce qu'il sait faire.

Ou bien, éventuellement, le faire reformuler pour s'assurer qu'il a compris la consigne.

Autrement, ce ne sont pas les compétences de l'enfant dyslexique qui vont être évaluées mais bien son handicap.

Enfin, parce que le Diplôme National du Brevet (DNB) est redevenu obligatoire depuis 2024 pour passer en seconde, de nombreux dyslexiques vont se retrouver en grande difficulté d'orientation. Il faudra impérativement exiger que le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) soit appliqué réellement et se battre pour chacune de ses notes. En effet, c'est le nombre de points acquis pendant le contrôle continu de troisième qui permet d'obtenir le brevet.

Il faudra donc également exiger que les aménagements d'examen soient effectifs dès le premier jour de la classe de troisième.


     

 

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