top of page

Résultats de recherche

57 résultats trouvés avec une recherche vide

  • TDAH Adulte Procrastination | Dys Solutions France

    TDAH chez l'adulte TDAH et Procrastination La procrastination est le fait de toujours reporter au lendemain ce qu’on pourrait et/ou devrait faire le jour même. Cela concerne les activités routinières mais aussi celles qui devraient être prioritaires. Ils commencent quelque chose pour aussitôt zapper vers autre chose de nouveau, finalement souvent sans rien achever. À la fin de la journée, ils n’ont rien fait ou n’ont pas fait ce qui était prioritaire, et certains sont quand même très fatigués par cette agitation cognitive et/ou comportementale. Ou encore, ils repoussent jusqu‘au tout, tout dernier moment ce qu’il faut faire. La principale cause de la procrastination est le manque d’attention qui peut être due à une activité pas assez motivante et qui ne respecte pas leurs besoins, valeurs et talents. C’est aussi souvent lié à différentes formes de peurs et d’anxiété (peur de s’affirmer, peur de faire des mauvais choix), à un évitement d’une émotion désagréable associée à la tâche, à un perfectionnisme exagéré pouvant être lié à un manque de confiance en soi (peur de ne pas faire assez bien, peur de décevoir ou d’avoir une remontrance), peur que la tâche soit trop difficile (devoirs) ou à un besoin de trouver d’autres motivations plus fortes. Il s’en suit à l’âge adulte de grosses difficultés d’organisation pour arriver à un objectif ou assurer le quotidien. La plupart n’arrivent pas à planifier, mais bizarrement certains sont au contraire de grands planificateurs, pour se rassurer face à leur difficulté de passer à l’action. Certains ont besoins de tout maitriser avant de se lancer, à cause d’un perfectionnisme lié au manque de confiance en soi. Beaucoup ont du mal à décomposer un objectif complexe en tâches unitaires et séquentielles, et à mettre les bonnes priorités. Ils n’accrochent pas dans les activités routinières, ont du mal à se fixer des habitudes, des rituels ou des automatismes qui pourraient leur simplifier la vie, sauf certains qui développent au contraire des comportements quasi obsessionnels pour y remédier. Ils ont quasiment tous un gros problème avec les formalités administratives, ce qui peut leur faire perdre de l’argent ou les bloquer dans leurs objectifs principaux. On peut penser que dans les générations précédentes, les adultes TDAH n’avaient pas toutes ces contraintes et vivaient mieux, notamment avec plus d’activités physiques au grand air. Beaucoup ont aussi du mal à établir des priorités entre les tâches selon leur importance ou leur urgence. Certains se dissocient de la réalité en partant fréquemment dans leurs pensées avec une certaine insouciance en attendant d’être dans l’urgence. D’autres sont très lucides en s’évaluant et en se jugeant en permanence. C’est souvent la double peine pour tout une catégorie de procrastineurs, de type anxieux, car non seulement ils n’avancent pas dans leurs tâches à faire, mais ils y pensent sans arrêt, culpabilisent, même en plein week-end ou il faudrait qu’il fasse un break pour recharger leur batterie d’énergie. Des périodes entières de leur vie sont des longues suites d’interruptions, des journées d’hypo activité, de zapping ou d’hyper-focalisation sans lendemain, ainsi que des actions ou routines addictives. Mais beaucoup ont pris l’habitude de s’en sortir, tel des acrobates, en faisant les choses au dernier moment, avec de la peur ou de l’anxiété d’anticipation mais qui se transforme souvent comme par magie en stress positif quand la date ou l’heure approche. Il s’agit du chaos des pensées et des émotions qui est à la porte de chaque être humain, mais les personnes non TDAH l’évitent en se concentrant sur les tâches ordinaires. Les personnes TDAH n’ont pas cette facilité, beaucoup ne peuvent pas lire un livre, ou tout au plus les premières pages si c’est le sujet du moment qui les passionne. Ils ne vivent pas l’instant présent, mais fabulent intérieurement sur ce qui se passe, se font des commentaires dans leur tête sans arrêt et pensent à tout autre chose que l’action ou la conversation en cours. Ils sont donc plus facilement assaillis par des pensées et des émotions négatives à force d’échecs répétés. Avec ce chaos cérébral et ces émotions paralysantes, et selon l’auditoire, beaucoup ont du mal à s’exprimer oralement même sur un sujet qu’ils connaissent bien. C’est plus que de la distraction ou une simple difficulté à organiser ses idées, tout se bouscule dans leur tête y compris lorsqu’il faut choisir des objectifs, prendre des décisions lors de moments importants. Ils pensent à plusieurs choses en même temps et souvent au mauvais moment. Par exemple, pendant un examen, une étudiante déclare avoir alterné entre le sujet de l’épreuve, la dispute avec sa mère de la veille, la liste de ses courses du jour et le sport qu’elle pratiquera l’année suivante, et aussi des centaines de pensées furtives et incohérentes générées par l’émotion de l’examen. Heureusement dans son cas, la concentration est revenue pendant la dernière heure où elle n’a plus eu le choix grâce à un stress positif survenu de lui-même. Comme tout le monde, ils ont des objectifs de vie à chaque âge de leur vie (but professionnel, recherche de l’âme sœur idéale), mais cette confusion cérébrale rend leur atteinte difficile. C’est donc surtout une quête quotidienne de motivation (pour la concentration), d’états énergétiques suffisants (pour accomplir les tâches ou être en relation), et de reconnaissance vis à vis des autres (pour l’estime de soi) qui les fait avancer, ce qui peut s’avérer non cohérent pour leurs objectifs à long terme. Certains ont l’impression de n’avoir pas de métiers dans la durée, d’autres ne se sentent nulle part chez eux et déménagent très souvent, ou partent impulsivement à l’autre bout de la planète sauver le monde ou se confronter à une vie non routinière, avec des dangers qui vont les canaliser pour un temps. Beaucoup font un point sur leur vie toutes les 5 mn en constatant un manque d’accomplissement qui est justement dû en partie au fait qu’ils y réfléchissent trop. Lorsqu’ils n’ont plus le choix, ou dans l’urgence, ou encore quand ils sont proches d’un danger physique pour eux-mêmes ou les autres, beaucoup ont noté l’arrêt de ce chaos et une plus grande lucidité. Certains orientent donc leur vie vers des activités autour de l’urgence, du danger ou du sauvetage des autres ce qui amène aussi du sens à leur vie. Très peu arrivent à s’assoir tranquillement seul sur un banc public très longtemps. Conséquence directe ou indirecte, on observe souvent une instabilité non maitrisée dans leur vie personnelle et/ou professionnelle. Cela peut leur convenir sur le court terme, mais c’est souvent une source de manque financier, affectif et familial sur le long terme. Une désocialisation peut alors devenir le principal problème bien au-delà du déficit d’attention, bien que certains assument ce choix. Une crise du milieu de vie peut leur faire prendre conscience qu’il faut qu’ils changent en profondeur et la découverte du TDAH est un atout pour mieux se connaitre et trouver des solutions. La dopamine étant le neurotransmetteur de l’énergie et de la motivation, il y a souvent aussi chez eux une fluctuation de leurs niveaux d’énergie. Il est bon d’accepter ces fluctuations, même si on peut apprendre à les aplanir. Les adultes hyperactifs ne se reposent jamais et développent même une angoisse de l’inactivité. Pour les hypo actifs, c’est uniquement le cerveau qui ne s’arrête jamais, même s’ils ont parfois l’impression d’avoir la tête vide. Pour les deux types, les efforts déployés pour réussir ou survivre peuvent engendrer une fatigue importante qui peut aller jusqu’à une quasi-paralysie des fonctions cognitives (concentration, mémorisation, décision, exécution), qui peut être suivie d’une irritabilité pour les impulsifs. Une fatigue cérébrale ou physique intense peut être déclenchée en quelques minutes par une hyper focalisation stressante, accentuée par une quasi absence de respiration et une mauvaise hygiène de vie générale (café, hypoglycémie). L’absence de motivation et de concentration sur les tâches courantes est consommateur d’énergie, c’est le cas aussi des pensées négatives (culpabilité, ressassement,…) qui entretiennent à long terme ces coups de fatigue. Ces coups de pompes très violents ressemblent à des burnout (Syndrome d’épuisement professionnel) dans les symptômes car ils s’accompagnent souvent d’un épuisement total ou d’une forte déprime. Ils peuvent être très courts (quelques minutes à quelques heures) chez les adultes TDAH qui savent comment remonter leur niveau d’énergie (sport, relaxation, …). Mais le vrai burnout (ou burning out) qui dure plusieurs semaines les affecte aussi d’après les statistiques américaines (six fois plus de burnout chers les adultes TDAH). Cela est souvent dû à un stress énorme ou même une panique causé par la peur de perdre son emploi. L’arrêt de travail correspondant est souvent propice à des prises de conscience et notamment à la découverte du TDAH. Chez beaucoup d’entre eux (75% environ) il y a aussi des montagnes russes émotionnelles et des oscillations au niveau de l’humeur avec des cycles courts à très courts (heures, jours). Le niveau de base peut contenir un fond d’anxiété, de dysthymie (légère dépression), d’énervement fréquent et d’insatisfaction lié à une impossibilité de s’épanouir. Certains passent d’un extrême à l’autre heureux/malheureux très vite et sans états intermédiaires. D’autres ont des dépressions atypiques ou disent qu’ils sont passés proche de la dépression sans jamais l’atteindre vraiment. Mais un nombre plus important (3 fois que la moyenne) a fait des tentatives de suicides vraies ou fausses, notamment à l’adolescence avant de trouver plus de sens à leur vie. On pourrait parler de cyclothymie, mais celle-ci n’est pas toujours associée au déficit d’attention et elle est référencée parmi les troubles bipolaires. Le point commun entre TDAH et cyclothymie, ce sont ces oscillations courtes de l’humeur, souvent sans épisode de vraie dépression. Selon, les personnes, l’évitement de l’émotion peut passer par une addiction (alcool, comportement à risque, …) Pour ceux qui ont des moments d’euphorie, ils sont souvent très courts, notamment parce qu’ils peuvent le payer cher la nuit suivante (sommeil écourté), ou immédiatement car ils vont avoir des comportements ou tenir des propos qu’ils vont regretter très vite par manque de confiance, culpabiliser, vouloir se rattraper et éventuellement s’enterrer encore plus vis à vis de leur interlocuteur qui n’avait peut-être rien remarqué. Un fort moment d’enthousiasme est donc souvent suivi par une redescente, des réflexions interminables, des regrets, des ressassements sur eux-mêmes, voire une déprime plus ou moins forte. Ils vont basculer ainsi vers une attention plus faible, ce qui va entraîner tous les autres symptômes de ce tableau. Cette irrégularité, qui est différente de la bipolarité bien que certains TDAH soient également bipolaires (maniaco-dépressifs), est souvent présente, et pour certains à tous les niveaux de leur vie. Une vraie dépression peut survenir aussi, en particulier quelque temps après une séparation, un deuil, une perte d’emploi, lors d’un burnout professionnel, lors d’un changement radical de style de vie, devenu trop statique par exemple. Tout cela est souvent accentué par la crise du milieu de vie, période où ils se posent des questions sur leur place dans ce monde et leur avenir. Même si ce n’est pas du tout plaisant à vivre pendant plusieurs mois, elle peut être une source de renouveau à terme car elle peut permettre d’apprendre à mieux se connaître et de se recentrer pour la suite de sa vie sur ce qui est important, en lâchant prise sur ce qui fait du mal depuis très longtemps comme le sentiment de ne jamais s’accomplir et de vouloir en faire trop. Une thérapie courte et/ou un antidépresseur, voire même un anxiolytique, peuvent être nécessaires pour en sortir. Les impulsifs sont en mode réactif et se fâchent facilement. Leur tempérament bouillant peut provoquer des comportements intrusifs et dérangeants. D’autres sont simplement provocateurs et beaucoup s’ennuient assez vite au contact des autres. Cela commence très tôt durant l’enfance où les discussions des repas de famille les ennuient, et cela continue à l’âge adulte dans les réunions de travail. Certains ont du mal à s’exprimer car l’idée qui vient d’apparaître est toujours prioritaire, même s’ils ont déjà commencé leur phrase sur un autre sujet. Au-delà de deux ou trois personnes, beaucoup se sentent dissociés de la conversation en cours, ou en méta-position, tel un observateur de ce qui se dit, sans pouvoir entrer normalement dans la conversation. D’autres développent une anxiété sociale ou simplement des paniques fréquentes avant leurs rendez-vous. Certains oublient leurs engagements, d’autres passent à côté des règles élémentaires de courtoisie ou de savoir-vivre. Ils gaffent souvent en parlant trop impulsivement sans avoir suivi le début de la conversation. Beaucoup d’irrégularité là aussi pour certains, avec des comportements différents dans le monde professionnel et familial, ou d’un contexte à l’autre, ou d’une journée à l’autre. Comme ils passent d’un extrême à l’autre facilement, ils alternent souvent entre naïveté et méfiance selon les périodes et les évènements. Leur comportement à long terme dans un groupe est difficile, sauf s’ils ont un rôle spécial qui leur permet d’être attentif ou simplement d’exister (chef, orateur, formateur, consultant, expert, gai-luron, calimero, etc...). Au travail, Ils ont du mal à suivre les règles et procédures établies pour faire à leur façon, à tort ou à raison. Dans leur vie personnelle, ils peuvent être très différents, avec un sentiment de plus grande liberté, en pouvant choisir leurs amis et leurs activités, avec un besoin de variété et d’alternance. Certains ont une personnalité « évitante » ou une phobie sociale plus ou moins prononcée. D’autres passent leur temps à blâmer les autres, la société, les injustices qu’ils ressentent en permanence. Ce sentiment d’injustice peut être réel, de par leur incapacité à élaborer des stratégies gagnantes avec leurs relations, mais il peut être exagéré du fait qu’ils n’adoptent pas les mêmes règles que la plupart des gens. Beaucoup sont peu coopérants et veulent absolument faire les choses à leur manière, sans lire les instructions au complet s’il y en a. On observe souvent chez eux des changements d’humeur imprévisibles.Ils sont souvent différents avec leurs proches avec lesquels leur hypersensibilité domine. On constate plus de problèmes familiaux et de problèmes de couples chez les adultes TDAH, avec plus de divorces. Leur sentiment de retrouver la liberté peut atténuer l’échec s’ils sont relativement jeunes. Il y a chez les adolescents plus de relations sexuelles précoces et non protégées, avec beaucoup de grossesses non désirées et de maladies sexuellement transmissibles. Certains n’ont pas assez d’attention pour mener à bien leur relation sexuelle et se déconcentrent durant l’acte. Malgré le temps qu’ils passent à réfléchir sur eux-mêmes (pour certains), ils ne mesurent pas souvent l’impact qu’ils ont sur les autres et peuvent les blesser. Ils ont souvent une mauvaise capacité d’introspection sur eux-mêmes et leurs comportements en société. Certains sont en opposition permanente qui vont jusqu’à des troubles de conduite en société. La plupart des adultes TDAH ont une hypersensibilité émotionnelle, comme environ 20% de la population générale même si ce tempérament (ou syndrome) n’est pas recensé comme tel par la psychiatrie comme l’est le TDAH. Pouvant être pris pour des timides, introvertis ou dépressifs, c’est plus simplement leur cerveau qui traite l’information de manière trop large ou détaillée dans certaines situations. Ils arrivent dans un groupe et ils détectent immédiatement les humeurs de chacun et s’imaginent déjà ceux qui leurs sont hostiles. Certains désirent souvent aider intensément les autres, ou faire de la psychologie, y compris sur eux-mêmes. Ils sont plus susceptibles que la moyenne des gens. Très sensibles à ce que disent les autres, ils (et souvent elles) sont souvent blessés, ont les nerfs à fleur de peau, même s’ils le cachent souvent. Ils peuvent cultiver alors un ressentiment envers les autres (et eux-mêmes) et ressasser ces pensées. Ils sont très influencés émotionnellement par leurs relations, ils ne savent pas garder une bonne distance par rapport aux autres, soit trop proches et trop empathiques, soit trop éloigné car distraits ou au contraire méfiants. Beaucoup sont différents dans le monde professionnel et personnel, avec des inconnus et leurs proches. Ils peuvent mettre des barrières émotionnelles dans certains contextes ou être des éponges émotionnelles dans d’autres situations. En matière amoureuse, cela peut prendre des proportions inimaginables avec un sentiment d’amour trop rapide dans le processus de séduction, au point de faire peur à leur partenaire qui ne va pas comprendre l’importance de certains détails. Il peut s’en suivre des chagrins d’amour très intenses aussi. On peut aussi parler d’hyper-émotivité, un yo-yo incessant qui les fait passer du meilleur au pire rapidement. Une hyperréactivité par rapport à l’environnement et aux situations de vie. Une mauvaise nouvelle, une scène émouvante dans un film, ou quelqu’un qui semble triste peuvent les ébranler. Il existe aussi une hypersensibilité sensorielle (bruits, lumière, toucher, odeurs) qui est souvent décrites par les adultes TDAH. Certains ne supportent pas les écrans de télévision ou d’ordinateur car le défilement des images et des sons les irritent. Certains vêtements ou tissus leur sont insupportables. L’inquiétude et la prise de risque sont deux symptômes contradictoires qui peuvent se retrouver chez un même individu. Le manque d’attention est source d’hésitations et de préoccupations fréquentes (« vais-je avoir la concentration ou la stabilité émotionnelle pour le faire ? »), et donc une inquiétude pour les tâches banales (les tâches ménagères, parler avec quelqu’un, …). Cette inquiétude peut prendre différentes formes (stress, anxiété d’anticipation, crise d’angoisse). Même s’ils ont un sentiment permanent d’insécurité, les vrais dangers et les gros défis peuvent au contraire les attirer et les galvaniser. De ce fait, certains sont toujours à la recherche d’une nouvelle expérience ou d’une sensation forte qui pourrait les sortir de leur tourbillon intérieur. Ce n’est pas nécessairement gravir une montagne : cela peut être d’improviser une recette de cuisine hasardeuse quand on reçoit des invités par exemple, ce qui peut leur faire accumuler les échecs. En raison du balancier entre inquiétude et prise de risque, entre impulsivité et léthargie, le processus de décision est forcément irrégulier. Une démission ou une séparation peuvent être plus facile et rapide que le choix vestimentaire du matin, mais les conséquences de ces décisions impulsives peuvent être mal vécues par la suite. L’inquiétude chez eux se traduit souvent par une anxiété d’anticipation plus souvent qu’une véritable anxiété générale que l’on retrouve quand même chez 30% au moins des adultes TDAH. C’est plus souvent une peur ou une panique de ne pas être à la hauteur dans les minutes, heures ou jours qui suivent, une anxiété de performance causée par les symptômes déroutants et irréguliers du TDAH. Cette anxiété n’a pas souvent de raison d’être car, quand ils s’approchent de la situation ou de la date butoir, ils vont plutôt avoir de la facilité à faire face, grâce à l’adrénaline puis la dopamine que cela leur procure. Pour certains, ces formes d’anxiété peuvent les paralyser et les empêcher d’avancer et de développer leur potentiel spécifique. Ils paniquent souvent. Cela peut aller jusqu’à des crises d’angoisse brèves et espacées, mais c’est ensuite surtout la peur de la crise qui prend le dessus, qui peut aller jusqu’à un trouble panique, avec ou sans agoraphobie, qu’ils n’avaient pas quelques années plus tôt. Cette anxiété a chez eux des raisons différentes de la plupart des gens. Les gens non TDAH vont être souvent anxieux parce qu’ils veulent tout planifier et tout prévoir (en accumulant les polices d’assurance par exemple), ou alors du stress par rapport aux soucis d’un projet à long terme comme la construction d’une maison. Pour la plupart des adultes TDAH, en raison de leur difficulté à planifier ou à s’engager sur des projets longs et complexes, ils vont plutôt être anxieux sur l’anticipation d’un évènement futur, sur la stagnation de leur vie, ou à court terme sur leur incapacité à assumer les tâches de tous les jours avec des paniques fréquentes. Ils ont souvent l’impression d’être submergés par les tâches à faire, et elles s’accumulent effectivement parce qu’ils en sont paralysés. Ils peuvent facilement se noyer dans un verre d’eau. Ces différentes formes d’inquiétudes et de stress, fréquentes chez beaucoup d’entre eux, en dehors de petits moments euphoriques qui les caractérisent aussi, engendrent une incapacité à se détendre, une tension permanente dans la tête et le corps qui peut être à terme la source de nombreuses maladies psychosomatiques (fibromyalgie, maladie de Crohn, …) ou de douleurs récurrentes dans leurs corps. L’anxiété, la dépression et la mauvaise santé constituent le summum de la souffrance psychique humaine mais il faut parfois toucher le fond pour trouver la motivation à rebondir et à se prendre en main. La découverte du TDAH qui est peut-être à la base de ce cocktail explosif, pourrait être un catalyseur pour le début d’un renouveau, grâce à toute l’information et les solutions que l’on peut trouver sur ce trouble neurologique. Toujours en recherche de stimulations fortes, Ils peuvent tomber facilement dans des addictions psychologiques ou physiques avec des substances licites ou illicites comme l’alcool, le tabac et la nicotine, les drogues (cannabis, cocaïne, …), les cocktails de médicaments (stimulants + antidépresseurs + anxiolytiques + hypnotiques). Dans la catégorie des stimulants, il y a aussi le chocolat et surtout le café en grande quantité pour certains, non addictif biologiquement donc plus facile à diminuer. Il y a aussi les abus de nourriture qui engendrent de la surcharge pondérale, lié aussi souvent à de mauvaises habitudes de vie (manque d’exercice). Le sucre est une addiction classique car cela leur donne une sensation de bien-être par rapport à des hypoglycémies fréquentes, causées justement par une alimentation ne contenant pas de sucres lents. Les matières grasses procurent un plaisir immédiat dont ils abusent aussi. Tout cela provoque des problèmes de santé à terme et une espérance de vie plus faible, d’autant plus qu’ils ont en moyenne plus d’accidents et de traumatismes physiques. Ils peuvent se considérer malchanceux alors que qu’il s’agit d’un manque d’attention trop fréquent. Ils peuvent aussi développer des comportements addictifs pour ce qui les motivent ou simplement ce qui leur donne des stimuli souvent sans objectifs. Ils sont souvent trop accaparés par le côté interactif et rapide de la technologie (Internet, recherches Web, réseaux sociaux, blogs, chat, forums, jeux, smartphone, drague virtuelle, etc.). Ils peuvent être aussi addicts au travail pour se rassurer quant à leur problème d’attention, ou par manque d’intérêts en dehors du travail. Une partie des adultes TDAH sont hypersexuels avec une addiction à la masturbation (homme et femme).Certains sont simplement addictifs aux émotions fortes puisque c’est le seul carburant qu’ils ont trouvé pour se mettre dans l’action ou avoir le sentiment d’exister sans être pollué par leur mental. Ils ont développé des valeurs exigeantes, humanistes par exemple, ou cherchent des relations non ordinaires, puis des ruptures brutales ou des mélodrames, en traversant sans arrêt des cycles plaisirs/souffrances ou illusion/désillusion. On parle aussi d’addiction à l’auto-sabotage quand on préfère l’évitement à toute autre forme de besoin, on préfère ainsi l’échec à la réussite car on y a été habitué depuis le plus jeune âge. Tous ces symptômes peuvent mener à terme à un isolement avec des conséquences sur l’équilibre et la santé, voire une désocialisation si les problèmes relationnels entrainent une coupure avec l’entourage familial et social. À l’extrême, cela peut aller jusqu’à un laisser-aller au niveau de l’hygiène élémentaire (certains se lavent peu souvent), puis une marginalisation peut-être voulue au départ mais qui vont compliquer la vie de tous les jours jusqu’à devenir SDF pour certains. Même ceux qui ont une vie de famille et professionnelle vont souvent sentir ce côté décalé par rapport aux autres et vont ressentir ce sentiment de solitude intérieure, du fait de se sentir très différents avec des préoccupations liées aux difficultés à exécuter les tâches du quotidien ainsi que se connecter aux gens et aux situations, plutôt qu’aux problèmes généraux qu’on entend en boucle dans les médias. Certains ne donnent plus de nouvelles pendant de longues périodes, à cause d’une humeur dépressive, ou au contraire d’un engouement démesuré pour un projet, ou un voyage à l’autre bout du monde. Cela peut déstabiliser leurs proches et dans ces conditions, c’est difficile de garder de bonnes relations avec sa famille ou de garder des amis sur le long terme. On peut mal le vivre à partir d’un certain âge avec un grand sentiment de solitude ou d’échec de vie, ou en ayant l’impression d’être nulle part chez soi à force de bouger géographiquement. Certains ont une sociabilité ou une drague de façade, notamment aujourd’hui à travers des rencontres virtuelles sur internet et les réseaux sociaux. Ils multiplient les rencontres et les aventures amoureuses éphémères et en sont satisfaits ou insatisfaits selon leur valeur et leur âge. L’homme étant un animal social, cette solitude, si elle existe, n’est pas épanouissante pour la plupart. Mais pour certains, une vie relativement solitaire leur réussit assez bien, avec une vie intérieure ou spirituelle riche, ou simplement pour simplifier les difficultés qu’entrainent les relations sociales ou amoureuses.

  • Diagnostic | Dys Solutions France

    TDAH Diagnostic Un enfant ayant un TDAH se distingue d’un enfant « simplement distrait ou turbulent », non par la nature des symptômes qui ne sont pas différents des comportements survenant chez un enfant sans TDAH, mais par leur caractère ancien, permanent, envahissant et leurs conséquences néfastes . Par comparaison avec ce qui est habituel chez un autre enfant du même âge, les symptômes du TDAH se manifestent avec une fréquence élevée, dans différents lieux et dans différentes circonstances, à l’école, en famille, dans le sport, les loisirs et les jeux. Ces aspects démarrent tôt dans la vie et ne connaissent que des évolutions lentes au long du développement de l’enfant. Enfin ils ont des conséquences graves, observables dans les apprentissages et les relations de l’enfant avec ses pairs et son entourage. Le diagnostic du TDAH reste uniquement clinique chez l’enfant, l’adolescent ou l’adulte. Il se fonde sur le recueil le plus précis possible des symptômes, l’observation et l’interrogatoire concernant l’état actuel et antérieur, auprès du patient et auprès de tiers. Aucune autre méthode ne permet d’affirmer ou d’écarter le diagnostic chez un patient. Le diagnostic ne peut être posé que par un médecin ayant acquis une compétence dans le diagnostic et la prise en charge de ce trouble : psychiatre, pédopsychiatre, pédiatre, neuropédiatre ou neurologue. Ce diagnostic consiste à écarter préalablement toutes les causes possibles d’hyperactivité, avant d’envisager le diagnostic d’un TDAH. Le médecin qui pose le diagnostic est chargé de confirmer ou non le pré-diagnostic du médecin de premier recours (pédiatre, médecin de famille), d’élaborer une prise en charge adaptée à l’enfant et d’accompagner l’enfant et la famille. L’évaluation du TDAH est complexe en raison des symptômes similaires pouvant découler de certains troubles mentaux. En effet, dans plus de la moitié des cas, le TDAH est associé à d’autres problèmes psychologiques, tels que les troubles anxieux et de l’humeur, la toxicomanie et les problèmes relationnels. On trouve également énurésie et encoprésie, tics et Syndrome de Gilles de la Tourette. Plusieurs d’entre eux présentent aussi fréquemment des troubles des apprentissages associés comme les troubles spécifiques du langage écrit (dyslexie-dysorthographie ), le trouble développemental de la coordination (dyspraxie ), le trouble développemental du langage oral (dysphasie ). Le diagnostic des troubles associés nécessite également des bilans de spécialités variées, orthophonie, psychomotricité, ergothérapie, neuropsychologie, orthoptie, … Au cas par cas, le bilan d’un TDAH comprend bien souvent : un bilan d’orthophonie devant des troubles de l’acquisition du lange oral ou écrit, un bilan psychomoteur et/ou d’ergothérapie devant des troubles de la coordination motrice ou du traitement des informations visuo-spatiales avec un bilan d’orthoptie parce que voir est un geste et il faut s’assurer que la stratégie de vision fonctionne efficacement, un bilan logico-mathématique devant des troubles de l’acquisition du calcul et un bilan neuropsychologique pour la vitesse de traitement de l’information, la capacité en mémoire de travail et la capacité d’inhibition. Mais ces tests neuropsychologiques ne fournissent qu’un avis incertain, même administrés dans les meilleures conditions par un professionnel expérimenté. Une proportion élevée des patients avec un TDAH avéré ont des résultats dans les limites de la normale et, inversement, des résultats anormaux se rencontrent dans d’autres situations que le TDAH, telles que la fatigue, l’anxiété, la dépression, etc… Dans tous les cas, ces bilans seront essentiels pour évaluer les compensations à mettre en place tout au long du parcours scolaire. Il n’est pas rare que plusieurs troubles associés soient présents, brouillant les pistes et occultant le TDAH. Deux risques opposés existent, tous deux également préjudiciables pour l’enfant : ces troubles associés éclipsent le TDAH, retardant ou empêchent son diagnostic ou encore, ces troubles associés sont négligés une fois que le diagnostic de TDAH est posé. Concernant les « examens complémentaires » habituellement utilisés en médecine (dosages biologiques sanguins ou urinaires, imagerie cérébrale, électro-encéphalographie, …), ils ne fournissent aucun argument pour affirmer ou écarter un diagnostic de TDAH , en l’état actuel des connaissances scientifiques. Leur utilisation est réservée exclusivement aux protocoles de recherche scientifique, employer l’un d’eux pour le diagnostic relève de la science-fiction. De même, les questionnaires et les échelles d’évaluation (comme les célèbres « échelles de Conners ») remplies par le patient (adolescent ou adulte), ses parents ou les enseignants distinguent très bien des groupes (personnes avec TDAH versus personnes indemnes), mais, chez un patient donné, leur fiabilité est insuffisante. En résumé, tests, questionnaires et échelles d’évaluation sont irremplaçables dans les protocoles de recherche menés sur des groupes ; chez un individu particulier, ils ne sont qu’un appoint au diagnostic, à utiliser avec précautions, et ils ne se substituent jamais à l’analyse du clinicien. Un diagnostic solide et prudent repose donc sur le recueil assez couteux en temps d’un faisceau de témoignages à mettre en perspective les uns par rapport aux autres, avec éventuellement les consultations d’autres spécialistes. Il est à noter que chaque personne ayant un TDAH peut présenter ces symptômes à différents degrés de sévérité. De plus, les symptômes doivent se maintenir dans le temps et avoir un impact significatif sur le fonctionnement de la personne. Il faut aussi garder à l’esprit que tous les enfants hyperactifs ne souffrent pas de Trouble Déficit de l’Attention avec Hyperactivité car l’hyperactivité peut avoir plusieurs origines possibles.

  • TDAH Adulte Particularités | Dys Solutions France

    TDAH chez l'adulte Particularités 1. Mauvaise estime de soi, de confiance en soi, d’affirmation de soi Le TDAH dégrade souvent 2 ou 3 des niveaux d’assurance suivants : l’estime de soi : savoir accepter ses forces et ses faiblesses (et notamment les symptômes TDAH) la confiance en soi : savoir que l’on possède les ressources nécessaires pour faire face aux situations l’affirmation de soi : oser exprimer ses idées, sentiments et besoins pour s’épanouir avec les autres. Une enfance pleine de remontrances ou d’humiliations (paresseux, mauvais travailleurs, stupides ou un peu fous, bizarres, fantasques, incontrôlables …) ainsi qu’un début de vie d’adulte parsemé d’échecs entrainent souvent un sentiment d’infériorité. Sans compter sur l’irrégularité en termes d’énergie, d’humeur et de concentration qui les font douter par rapport à leurs projets et leurs relations avec les autres. Beaucoup se dévalorisent sans arrêt et ne vivent que pour le regard ou l’approbation des autres pour compenser ce sentiment d’infériorité. Ils passent leur temps à jouer des rôles pour plaire aux autres, ne pas déplaire, ne pas passer pour un idiot, avec des rôles différents selon les gens et les situations, sans arriver à s’affirmer. Les conséquences de leur dévalorisation permanente sont nombreuses. Ils ne savent pas refuser, ne veulent pas décevoir, vont se faire exploiter par les autres ou vont être sujets à des injustices (quelquefois imaginaires), des brimades de la part des autres, jusqu’à ce qu’ils se rebellent, maladroitement souvent, et vont être étiquetés associables. À terme, ils peuvent développer inconsciemment un sentiment de méfiance permanent qui les conduit à la solitude. Beaucoup ne vont pas oser aller vers leurs talents et se contentent d’une vie conventionnelle qui leur semble peu épanouissante, mais qui peut toutefois leur éviter de grosses déceptions. Certains ont une estime de soi de façade (enfants tyrans plus jeunes ?) et se mentent en pensant qu’ils sont au-dessus du lot. Mais leur manque de confiance en eux les paralyse souvent dans leur vie courante et les rend impulsifs voire violents physiquement ou verbalement. Pour certains heureusement, des parents ou des enseignants plus compréhensifs dans leur jeune âge ont pu atténuer cette dévalorisation personnelle, pour encourager et guider l’enfant, puis l’adolescent et l’adulte vers son potentiel. Pour certains, une bonne intelligence cérébrale (plus rarement une bonne intelligence émotionnelle) les a aidés à trouver une voie adaptée à leurs troubles, par exemple à travers un emploi ou un loisir épanouissant mettant en œuvre leurs talents de créativité. Ils ressentent très souvent une incapacité à fonctionner à plein régime, par rapport à leurs QI ou leur capacité à comprendre rapidement les choses. Le potentiel spécifique des adultes TDAH, orienté autour de la créativité et l’intuition, est souvent mal exploité. Ils se retrouvent dans des activités classiques demandant de la rigueur et de la régularité qui ne leur correspondent pas. D’autant plus qu’ils peuvent passer toute leur vie à coté de leurs vrais talents, qui pourraient être mis en valeur en faisant des choix parallèles ou plus osés. Leur manque de confiance en eux est souvent un obstacle. Beaucoup n’arrivent pas à poursuivre un projet de vie durable et cherchent inlassablement de nouvelles voies professionnelles et sentimentales avec un sentiment d’insatisfaction fréquent. Souvent, quand ils arrivent à l’objectif qu’ils s’étaient fixés, celui-ci leur parait bien fade par rapport à l’émotion de départ qui les avait poussés à y aller. C’est l’imagination ou le chemin pour arriver à l’objectif qui les motive et les concentre. Quand ils y arrivent, ils en veulent toujours plus, et ne profitent pas des gains liés à l’atteinte de leur objectif. Certains se tirent même une balle dans le pied au moment d’atteindre leur objectif, en adoptant au fil du temps un comportement autodestructeur, symptôme qui caractérise plus spécifiquement le trouble borderline (trouble de la personnalité limite). Ce sentiment de ne pas s’accomplir et de ne subir que des échecs est lié à une stratégie de compensation qu’ils ont adoptée très tôt, consciemment ou inconsciemment. Ils peuvent avoir une vie normale aux yeux des autres, c’est l’interprétation qu’ils font de leur vie et des situations de vie qui est souvent déformée. Certains font le point sur leur vie plusieurs fois par jour et ils bouclent là-dessus, au lieu d’apprécier leurs petits succès et développer ainsi un sentiment de gratitude. Beaucoup ont le syndrome de l’imposteur même s’ils réalisent finalement ce qu’on leur demande au dernier moment. Il en résulte un sentiment d’insatisfaction quasi permanent surtout s’ils se sont mis en quête d’accomplissements non en phase avec leur TDAH, avec des ambitions basées sur les valeurs de la société ou de leurs parents (en phase ou en opposition), accentuées par leurs pics d’optimisme trompeur. S’ils n’apprennent pas à observer avec du recul leur système de pensées et d’émotions, ce sentiment risque de les accompagner dans la deuxième partie de leur vie, avec des souffrances psychiques ou l’impossibilité d’atteindre une certaine sérénité en prenant de l’âge. Malgré un intérêt pour tout ce qui traverse leur esprit, ils se dispersent puis s’essoufflent, et tombent souvent dans des périodes inactives (hypo actives) où l’ennui et la frustration prédominent. Les pensées vont trop vite dans leur tête pour en attraper une, ou bien elles sont trop nébuleuses pour agir. Ils ne trouvent pas assez de plaisir ou de motivation dans leurs relations et activités quotidiennes ainsi que les tâches incontournables d’un projet. Alors ils plongent dans l’ennui que les vrais hyperactifs vont souvent éviter en continuant à se disperser, alors que les hypo actifs vont opter pour le désœuvrement. Beaucoup développent une intolérance à leur frustration qui se concrétise en énervement interne ou externe, pour certains en colère et pour d’autres en rumination interne voire en déprime chronique. Ils n’ont pas la capacité à maintenir leur motivation pour leurs projets sur une longue période. Ils perdent beaucoup d’énergie dans l’ennui avec, soit une cogitation mentale incessante, soit une hyperactivité non productive, qui leur procure des émotions négatives. Celles-ci peuvent être la peur du rejet ou de l’humiliation, des pensées de critiques ou ressentiment envers les autres, de la culpabilité de ne rien faire ou de perdre son temps, etc…). Ces pensées sont très fluctuantes et peuvent être positives ou neutres en début de vie d’adulte, mais d’échecs en échecs (de leurs points de vue du moins), elles deviennent souvent fixes et négatives et peuvent se transformer en névroses en prenant de l’âge. Ils alternent avec une impatience exagérée ou une passion extrême quand ils se connectent enfin à quelque chose, avec une hyper focalisation, un plaisir immédiat, ou une promesse de solution pour leur avenir. Ils veulent des résultats rapides et enchainent les illusions et les désillusions, au lieu de passer en mode réalisation qui leur apporterait de vraies satisfactions. Certains se définissent un objectif quasi obsessionnel qui peut consister à reprendre des études laborieuses pour atteindre le métier qui leur semble idéal. Pour finir, il peuvent développer un auto-sabotage fréquent, c’est à dire abandonner d’un coup ce qui les a captivés pendant des heures, parfois des jours ou des mois, même si c’est sur le point d’aboutir (avant l’examen par exemple), même s’ils ont eu ce qu’ils voulaient, comme si le but une fois atteint perdait d’un coup son intérêt de départ. Certains ne fonctionnent bien qu’en mode gratuité ou individuel et s’arrêtent quand arrive un enjeu financier ou relationnel, même s’ils ont besoin d’argent et de relations humaines. D’autres abandonnent quand les phases créatives de leur projet sont terminées, en refusant de passer en mode réalisation pour mener à bout leurs idées. Dans les relations amoureuses ou amicales, cela peut se concrétiser par une insatisfaction systématique car le processus de séduction ou l’espoir de se sentir mieux à deux est bien plus gratifiant que la relation elle-même quand elle se réalise. Dans le domaine professionnel, ils ont besoin de nouveaux horizons et pratiquent souvent la politique de la terre brulée, où ils ne veulent même pas capitaliser sur ce qui les a passionnés précédemment. 2. La distraction La distraction est un symptôme majeur de ce trouble : toujours dans leurs pensées et rarement concentrés sur la tâche en cours, certains oublient leur RDV, perdent leurs objets, ont des accidents de voiture et sont maladroits en général quand ils sont en mode routine. Ils sont plus malchanceux que la moyenne, certains sont de vrais chats noirs car l’inattention génère souvent des problèmes. Une minorité seulement reste insouciante ou amusée par cela. Pour la plupart, c’est une inquiétude permanente et des aléas quotidiens dans leurs vies. D’autres sont conscients de cela et l’évitent avec une discipline quasi militaire, utilisant leur surplus d’activité mentale pour tout optimiser afin de ne rien perdre et ne rien oublier, ce qui peut aller jusqu’à un trouble obsessionnel compulsif . A l’opposé, Ils peuvent être hyper-focalisés sur ce qui les attire ou motive pendant quelques minutes, heures, jours, mois, en s’isolant exagérément, en se concentrant exclusivement sur cette chose à l’exclusion de toutes les autres. Ils en oublient parfois de manger et dormir et ignorent leur entourage jusqu’à être agressif. Cette hyper-focalisation est le moyen qu’ils ont trouvé au fil du temps pour arriver à se concentrer. Certains arrivent à réaliser des choses extraordinaires et même devenir célèbre, même si cela ne les satisfait pas longtemps en général. Mais cela les empêche souvent d’avoir une vision plus large et plus équilibrée de la vie qui pourrait consister à la construction d’une famille par exemple, au lieu d’hyper-focaliser exclusivement sur leur travail. Pour eux, une même tâche peut donc être difficile à commencer (distraction) et ensuite être difficile à arrêter car ils ont dû passer entretemps en mode « hyper-focalisation » pour l’exécuter. La distraction et l’hyper-focalisation, bien qu’opposées, sont les deux formes principales de non maîtrise de l’attention, d’après les spécialistes de l’attention. L’attention normale serait celle qui permet d’avoir une attention partagée face à ce qui arrive à nos sens sans être perturbé par les pensées et émotions, avec une notion de priorité et d’urgence pour bien gérer les interruptions. L’attention normale permettrait une concentration durable sur des tâches routinières, sans hyper-focaliser ni papillonner vers des actions plus plaisantes ou addictives.

  • Définition | Dys Solutions France

    TDAH Définition Le Trouble Déficit de l’Attention est toujours avec Hyperactivité (TDAH). C’est un Trouble du Neuro Développement (TND) chronique qui apparaît durant l’enfance et qui concerne de 3,5% à 5,6% des enfants d’âge scolaire en France. La définition plus récente de la HAS (Haute Autorité de Santé) est : "un déficit attentionnel et une grande impulsivité mal contrôlée, accompagnés ou non d’une activité désordonnée et inefficace " Les causes du TDAH Le TDAH n’est la «faute» de personne. Ce trouble est lié à des anomalies de développement et de fonctionnement du cerveau. La recherche montre que le TDAH semble résulter d’une insuffisance de substances chimiques cérébrales spécifiques (neurotransmetteurs) qui aident le cerveau à organiser et à régir la pensée et le comportement. Puisque 30 % à 40 % des personnes auxquelles on a diagnostiqué un TDAH ont des membres de leur famille qui souffrent du même trouble, on pense que les gènes sont au moins partiellement impliqués dans le processus. Le TDAH n’est pas causé par des besoins affectifs non comblés ou par des problèmes psychosociaux, même s’il peut être exacerbé par ces facteurs. Bien que les parents, les enseignants et les conjoints ne soient pas la cause du TDAH, ils peuvent avoir une très forte incidence sur la capacité de la personne touchée à faire face à son trouble. Il n’y a pas non plus de lien entre le TDAH et l’intelligence de la personne. Les personnes souffrant d’un TDAH ont des difficultés d’attention et/ou d’impulsivité et d’hyperactivité qui affectent différentes sphères de leur vie (sociale, scolaire et professionnelle). Ce trouble se présente plus souvent chez l’enfant que chez l’adulte mais il persiste à l’âge adulte dans 65% des cas des enfants qui en sont atteints. On estime à environ 4% la prévalence de ce trouble chez la population adulte. Le TDAH n’est pas plus fréquent chez les garçons que chez les filles mais il se manifeste différemment : en général, les garçons présentent davantage d’hyperactivité et d’impulsivité tandis que les filles démontrent plus d’inattention. Elles décompensent fréquemment en classe de 4ème ou de seconde. Manifestations du TDAH, la règle des trois Le TDAH est souvent réduit à l’expression « hyperactivité » induisant qu’il ne s’agit que d’enfants agités, mal élevés ou turbulents. Il s’agit au contraire d’un trouble qui associe 3 symptômes dont l’intensité et les manifestations varient selon la personne : Trois caractéristiques : 1.1 L’inattention Prête difficilement attention aux détails. A du mal à soutenir son attention (cours, lectures, conversation). Ne semble pas écouter quand on lui parle. Ne se conforme pas aux consignes et ne termine pas ses tâches. Éprouve de la difficulté à planifier et à s’organiser au quotidien (travaux ou activités). Évite ou fait à contrecœur les tâches qui demandent un effort mental soutenu. Perd ses objets (notes de cours, agenda, livres, clés). Est facilement distrait par des stimuli externes. Fait des oublis fréquents (rendez-vous, rencontres). 1.2 L’hyperactivité Remue souvent les mains et les pieds, bouge sur son siège. A de la difficulté à rester assis. Court et grimpe (chez l’adulte : bougeotte). A de la difficulté à rester tranquille (travail et loisirs). Est souvent « sur la brèche », ou survolté. Parle trop. 1.3 L’impulsivité Répond aux questions avant qu’elles ne soient formulées. Arrive difficilement à attendre son tour. Interrompt souvent les autres ou impose sa présence (fait irruption dans les conversations). 2. Trois conditions indispensables : En décalage avec les enfants de son âge. Symptômes présents avant l’âge de 5 ans. Symptômes présents dans toutes les situations. 3. Trois sous-types : Le degré de difficultés occasionné peut varier de léger à sévère selon les enfants Type 1 : « hyperactif-impulsif » prédominant Type 2 : « inattentif » prédominant Type 3 : « combiné ou mixte », la majorité des enfants À savoir : Le défaut de prise en charge adaptée et précoce de cette pathologie peut avoir des conséquences sévères car le Trouble Déficit de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH) persiste à l’adolescence et à l’âge adulte dans environ 65% des cas. Les études à long terme montrent que les personnes atteintes abandonnent davantage l’école (32%-40%), accèdent moins aux études supérieures (22%-77%), ont peu ou pas d’amis, perdent plus facilement leur travail ( 23%-55%), commettent plus d’actes antisociaux, ont un risque plus élevé : d’usage de tabac (à 17 ans 46% des jeunes TDAH contre 24% des non TDAH), fument plus tôt (15,5 ans au lieu de 17,4 ans) et sont plus souvent alcooliques. Mais également, les jeunes qui grandissent avec le TDAH ont davantage de grossesses précoces, sont plus touchés par des maladies transmises sexuellement, ont plus d’accidents de voiture et conduisent plus rapidement, sont plus vulnérables à la dépression, aux troubles de la personnalité à l’âge adulte. 4. Le rôle des fonctions exécutives : Un grand nombre d’études ont démontré, chez les personnes atteintes d’un TDAH, un déficit de certaines fonctions exécutives comme chez les dyspraxiques, c’est-à-dire des processus cognitifs liés à la planification, à la pensée abstraite et au contrôle cognitif. Chez les personnes ayant surtout des symptômes d’inattention, on observe une lenteur dans l’exécution d’une tâche (ex. : difficulté à terminer une tâche, à se concentrer et perte fréquente d’objets). Par contre, si l’hyperactivité ou l’impulsivité domine, il s’agit plutôt d’un déficit d’inhibition (ex. : incapacité à patienter dans une file d’attente ou tendance à répondre trop rapidement à une question d’examen occasionnant des erreurs). Le modèle de Thomas E. Brown (2005) précise que le problème concerne l’activation et le maintien de six fonctions exécutives importantes : l’activation, le focus, l’effort, la régulation des émotions, la mémoire et l’action. Selon ce modèle, les individus ayant un TDAH seraient aptes à exercer adéquatement chacune de ces fonctions de base mais dans certaines conditions (ex. en cas d’urgence ou si engagé dans une activité ayant un niveau d’intérêt immédiat). Le Dr Annick Vincent (2005) abonde dans le même sens : « Le TDAH n’est pas un manque d’attention mais bien une difficulté à moduler, à freiner et à inhiber.»

  • Description | Dys Solutions France

    TDAH Description Souvent réduit au terme « hyperactivité » ou à des enfants turbulents, le trouble déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) est pourtant un trouble complexe, difficile à repérer et qui associe différents symptômes. Le prendre en charge est essentiel pour les enfants et adolescents qui en souffrent au quotidien. Vivre au jour le jour avec un enfant ou un adolescent ayant un Trouble Déficit de l’Attention avec Hyperactivité et préparer son avenir, c’est affronter des défis incessants, épuisants et souvent démoralisants. Vivre au jour le jour avec un enfant ou un adolescent ayant un Trouble Déficit de l’Attention avec Hyperactivité et préparer son avenir, c’est affronter des défis incessants, épuisants et souvent démoralisants. Les enfants concernés sont difficiles à gérer au quotidien . Ils font du bruit, ont besoin de toucher à tout, manipulent sans cesse quelque chose avec les mains, sont incapables d’attendre leur tour, oublient et perdent leurs affaires. Leur humeur varie sans que l’on sache pourquoi. Ils réagissent toujours très vivement aux évènements qui les entourent avec des réactions inappropriées et démesurées. Ces enfants sont vécus par l’entourage, familial, social, scolaire comme très difficiles à gérer et sont de ce fait souvent rejetés, punis, mis de côté. Et pourtant, ces enfants sont en quête permanente d’affection et souvent angoissés. Leur imagination débordante, leur grande créativité, leur hyperactivité pour de très nombreux projets et leur grand intérêt pour tout ce qui les entoure, permettent des échanges riches, à la condition de créer un environnement serein et calme. Avant l’âge de 5 ans , le diagnostic de TDAH est plus difficile à poser. Pourtant, il peut être suspecté chez un petit enfant très agité, qui court partout et qui bouge dans tous les sens avec une inconscience du danger. Le diagnostic pourrait être posé dès 18 mois et voire même avant 18 mois. Quand ils sont un peu plus grand (6 ans) , leur hyperactivité motrice interpelle les parents. Comme c’est l’âge où il rentre dans les apprentissages scolaires « plus contraints » et les activités collectives, l’enseignant le remarque plus bruyant, plus remuant et plus brute que les autres ; ce qui conduit bien souvent les parents à consulter leur médecin ou leur pédiatre. Après l’âge de 12 ans , l’hyperactivité motrice a tendance à s’estomper et ce sont plutôt le déficit d’attention et l’impulsivité qui prédominent. La prise en charge est pluridisciplinaire avec orthophonie, psychomotricité, remédiation cognitive, mais aussi psychothérapies (thérapies comportementales et cognitives, des thérapies individuelles ou de groupes s’adressant ou à l’enfant ou à la famille – méthode Barkley), un traitement médicamenteux par Méthylphénidate dès que nécessaire (noms commerciaux : Ritaline®, Concerta® et Quasym®). La prescription de psychostimulants, bien que controversée, a démontré son efficacité. Les patients ne développent pas d’accoutumance. Les effets bénéfiques des thérapies comportementales ont été décrits. Il est aussi important que les parents soient bien aidés pour bien comprendre le trouble de leur enfant et adopter des attitudes positives. Il est nécessaire de demander un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) pour la mise en œuvre des besoins de compensation tout au long de la scolarité et de rappeler que ce trouble est réactionnel aux situations créées par l’environnement.

  • Retentissements | Dys Solutions France

    TDAH Retentissements Des symptômes Les symptômes d’inattention sont peu spectaculaires, souvent méconnus, et leur retentissement néfaste risque d’être imputé à d’autres causes. Les symptômes de l’hyperactivité sont beaucoup plus dérangeants, ils n’échappent jamais à l’observation de l’entourage chez un enfant « agité en permanence, et depuis toujours », ainsi qu’on le décrit habituellement. Les symptômes de l’impulsivité sont couramment rattachés à ceux de l’hyperactivité, on parle alors d’« hyperactivité-impulsivité ». Mais il existe bel et bien des enfants inattentifs et impulsifs, sans hyperactivité marquée. D’autres symptômes se rencontrent souvent chez les patients ayant un TDAH : excitabilité et colères, labilité de l’humeur et insatisfaction formant une « dysrégulation émotionnelle » ; difficultés relationnelles et isolement témoignant d’une maladresse sociale et rapprochant certains patients avec TDAH des autistes de haut niveau cognitif ; difficultés d’initiation et d’organisation des tâches de toutes natures, participant à une altération des fonctions exécutives ; cortège d’autres signes aux confins avec les traits de personnalité , tels qu’entêtement, intolérance à l’ennui, attrait pour la nouveauté, goût du risque. Certains symptômes sont directement observables, d’autres nécessitent un interrogatoire et le recueil d’informations sur l’état antérieur, y compris auprès de tiers. Pour un enfant ou un adolescent, l’entretien avec les parents recense les symptômes actuels et leur évolution antérieure ; l’observation et le témoignage de l’enfant lui-même renseigne sur ses difficultés actuelles de comportement et de concentration, et sur les symptômes « internalisés » (anxiété, mauvaise estime de soi, démoralisation,…) souvent associés au TDAH ; le recueil d’information auprès des enseignants concerne l’attitude actuelle à l’école ; de même auprès des adultes encadrant les activités extrascolaires (sports, arts, …) ; enfin la lecture de l’ensemble des bulletins trimestriels contribue à l’histoire passée des troubles dans le milieu scolaire. Chez l’adulte , le principe est le même, mais avec deux difficultés supplémentaires à surmonter : la qualité et la fiabilité variables des souvenirs concernant l’enfance, la difficulté ou l’impossibilité fréquente de recueillir les témoignages de tiers, en dehors de la famille proche dans le meilleur des cas. Des arguments épidémiologiques et statistiques sont utilisés pour définir une frontière artificielle au-delà de laquelle le diagnostic est posé, par exemple la présence d’au moins 6 critères sur 9 d’inattention ou d’hyperactivité-impulsivité, pendant au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a directement des conséquences négatives sur les activités sociales et académiques/professionnelles. Inattention – Souvent ne parvient pas à prêter attention aux détails ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités (ex : néglige ou oubli des détails, le travail n’est pas précis). – A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux (ex : a du mal à rester concentré durant un cours, une conversation, la lecture d’un texte long). – Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement (ex : leur esprit semble ailleurs, même en l’absence d’une distraction manifeste). – Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (ex : commence le travail mais perd vite le fil et est facilement distrait). – A souvent du mal à organiser ses travaux, devoirs ou ses activités (ex : difficultés à gérer des tâches séquentielles, difficultés à conserver ses outils et ses affaires personnelles en ordre, complique et désorganise le travail, gère mal le temps, ne respecte pas les délais fixés). Est désorganisé et oublie fréquemment ses affaires. – Souvent évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (ex : le travail scolaire ou les devoirs à la maison ; pour les adolescents et les adultes, préparation de rapports, formulaires à remplir, revoir un long article). – Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités (matériel scolaire, crayons, livres, outils, portefeuille, clés, papiers, lunettes, téléphone mobile). – Souvent se laisse facilement distraire par des stimuli externes (pour les adolescents et les adultes, cela peut inclure passer du « coq à l’âne »). – A des oublis fréquents dans la vie quotidienne (ex : faire les corvées, les courses ; pour les adolescents et les adultes, répondre à ses appels, payer ses factures, respecter ses rendez-vous). * A l’adolescence, il y a toujours des difficultés à s’organiser, des difficultés pour les devoirs du soir. Il est toujours facilement distrait et s’ennuie vite. * Adulte, il n’écoute pas les instructions, a du mal avec la paperasse et l’administration, se sent vite débordé par les longs projets, oublie ses engagements. Il est toujours désorganisé avec une mauvaise gestion du temps et est souvent en retard à ses rendez-vous. Il porte peu d’attention sur les détails. Hyperactivité et impulsivité – Remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège, il est toujours en mouvement. – Ne sait pas s’occuper calmement. – Se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il est supposé rester assis (ex : se lève de sa place en classe, au bureau ou à son travail, ou dans d’autres situation qui nécessitent de rester assis). – Court, grimpe, saute sans raison (remarque : chez les adolescents ou les adultes, cela peut se limiter à un sentiment d’agitation). – A tendance à faire pipi au lit. – A souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir. – Est souvent « sur la brèche » ou agit souvent comme s’il était « monté sur ressorts » (ex : incapable ou inconfortable de se tenir immobile pendant un long moment, comme dans les restaurants, les réunions ; peut être perçu par les autres comme agité, ou comme difficile à suivre). – Souvent, parle trop. – Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée (ex : termine la phrase de leur interlocuteurs ; ne peut attendre son tour dans une conversation). – A souvent du mal à attendre son tour (ex : lorsque l’on fait la queue) – Interrompt souvent les autres ou impose sa présence (ex : fait irruption dans les conversations, les jeux ou les activités ; peut commencer à utiliser les biens d’autrui, sans demander ou recevoir leur autorisation ; pour les adolescents et les adultes, peut s’immiscer ou s’imposer et reprendre ce que d’autres font). * A l’adolescence, il se sent agité et à cran, paraît occupé mais fait peu de choses, ne sait toujours pas s’occuper calmement, toujours en mouvement. * Adulte, il est nerveux, a la bougeotte avec ses membres, a du mal à rester assis longtemps, parle excessivement. a/ Part de l’impulsivité * Enfant, il interrompt les autres, n’écoute pas les réponses, n’attend pas son tour. * A l’adolescence, il interrompt toujours les autres et aura un risque plus important pour les expérimentations de drogues (cannabis, amphétamine, cocaïne, ..), les rapports sexuels non protégés, plusieurs partenaires sexuels, un tempérament explosif (parents, …), des crises de rage atypique (1 heure), les accidents moto/auto. * Adulte, les risques seront plus nombreux pour des changements de jobs fréquents et impulsifs, l’abus d’alcool et de tabac, la vitesse excessive, d’accidents moto/auto. Il conservera un tempérament explosif, continuera d’interrompre les autres, fera des dépenses impulsives et aura probablement des relations extraconjugales. Mais aussi : – Certains des symptômes d’hyperactivité/impulsivité ou d’inattention étaient présents avant l’âge de 12 ans. – Certains des symptômes d’inattention ou d’hyperactivité/impulsivité sont présents dans deux ou plus de deux types d’environnement différents (ex : à la maison, l’école, ou le travail ; avec des amis ou des relations ; dans d’autres activités). Remarque : les symptômes ne sont pas seulement la manifestation d’un comportement d’opposition, d’une déficience, hostilité, ou de l’incompréhension de tâches ou d’instructions. Pour les grands adolescents et les adultes (âgés de 17 ans et plus), au moins 5 symptômes sont exigés. Mais le nombre de symptômes est loin d’être le seul élément déterminant. D’autres éléments comptent également beaucoup : l’ancienneté, l’intensité et la fréquence des symptômes. Un retentissement significatif doit être présent, et il l’est généralement dans de nombreux domaines de la vie de l’enfant qui est le premier à souffrir du TDAH, non seulement dans ses apprentissages scolaires, mais aussi dans ses jeux et sa vie relationnelle. Chez l’adulte , le retentissement doit être évalué dans la vie sociale, familiale, professionnelle, et dans tous les domaines où il doit exercer une responsabilité (conduite automobile, par exemple).

  • TDAH Adulte Troubles psychiatriques | Dys Solutions France

    TDAH chez l'adulte Troubles psychiatriques Dépression, anxiété généralisée, trouble panique, bipolarité, TOC, trouble borderline, troubles du sommeil, addictions, trouble des conduites et des comportements, trouble des conduites alimentaires, syndrome Gilles de la Tourette. Les troubles psychiatriques ou comportementaux ci-contre amènent un niveau de souffrance supplémentaire pour eux-mêmes et leur entourage. On parle alors de comorbidités au TDAH. Ces troubles peuvent donc être présents neurologiquement (déficit en sérotonine ou en gaba) et/ou être une conséquence des échecs et des frustrations à répétition. Ils sont présents dans 75% des cas chez les adultes TDAH à des niveaux différents. Donc la comorbidité n’est pas l’exception mais plutôt la règle. Beaucoup des symptômes cités précédemment sont simplement réactionnels ou adaptatifs par rapport au déficit d’attention, et ils sont difficiles à distinguer des vrais troubles psychiatriques ci-contre. Par exemple un stress ou une inquiétude permanente peut s’approcher de l’anxiété généralisée. De même la fatigue ou le manque de concentration ont souvent un lien avec un trouble du sommeil. Leurs fluctuations d’humeur sont difficiles à distinguer de celles d’un cyclothymique ou d’un trouble bipolaire. Le caractère impulsif, le rejet des normes et de l’autorité peuvent être confondus avec des traits « borderline ». Ainsi, de nombreux adultes TDAH pourront recevoir successivement ces diagnostics, et mettrons très longtemps avant de trouver le traitement médical adéquat (thérapie et/ou médicament), puis le mode de vie qui leur permettra de fonctionner sans médicament (hygiène de vie, métier approprié, calme mental, techniques relationnelle, …). En raison du caractère génétique et héréditaire du trouble, ils sont issus d’une famille où l’un des parents, grands-parents (cela peut sauter une génération), oncles ou tantes étaient atteints du déficit d’attention ou d’autres troubles de l’humeur plus ou moins bien diagnostiqués (dépression, anxiété, trouble bipolaire). Souvent ils étaient considérés comme bizarres, marginaux, voire fous à l’époque avec l’asile à la clé. Une histoire familiale violente ou dysfonctionnelle (avec souvent des abus d’alcool) a pu accentuer l’ampleur du TDAH et les souffrances de l’enfant TDAH, qui est devenu adulte et qui lit ces lignes aujourd’hui. La coexistence ou la prévalence d’un trouble psychiatrique est possible (trouble associé). Selon l’importance de ces troubles associés, ceux-ci seront traités en priorité avec des médicaments et des thérapies spécifiques, différents de ceux utilisés pour le TDAH. En attendant de consulter, et pour savoir si vous êtes plus dans le stress, l’anxiété, le trouble panique, la dépression, écoutez votre petite voix intérieure qui répète sans cesse lors de vos activités quotidiennes :« Il faut que j’y arrive »« J’ai peur de ne pas y arriver »« J’ai peur de la crise d’angoisse » (peur d’avoir peur)« Je n’y arriverai pas et je suis fatigué d’essayer » Stress / Anxiété / Trouble Panique / Dépression

  • TDAH chez l'adulte | Dys Solutions France

    TDAH chez l'adulte Parce que le TDAH est de plus en plus visible, les adultes TDAH sont de mieux en mieux repérés. Aussi, il nous a semblé intéressant de faire une rubrique spécifique. Cette rubrique est largement inspirée du site https ://www.tdah-adulte.org/ Quelques conseils : Au quotidien pour réguler l’attention, maintenir un bon niveau d’énergie et d’humeur sans excès de stress ou d’anxiété, on s’attachera à avoir un bon sommeil, une bonne respiration, une bonne hygiène alimentaire sans hypoglycémie, de l’exercice physique, des pratiques de calme mental (relaxation, ballade en nature, yoga, méditation), ainsi que des techniques anti-procrastination et d’amélioration des relations humaines, et surtout adapter sa vie à ce trouble. Pour certains, un traitement par Méthylphénidate s’avéra utile. La difficulté consiste à trouver le bon dosage et la bonne utilisation pour éviter les effets indésirables. Des ajustements sont donc souvent nécessaires mais les effets sont assez rapides et permettent d’aider à médiciner au plus près des besoins. Le traitement apportera de l’apaisement au quotidien.

  • le TOP | Dys Solutions France

    TDAH Trouble d'Opposition avec Provocation - TOP Avant tout, il faut poser que le Trouble d'Opposition avec Provocation (TOP) se construit ; contrairement au TDAH qui serait génétique. Il ne s'agit pas ici de critiquer ou juger les parents mais bien d'expliquer que si le TOP est construit, il peut être déconstruit. 1. La définition Le trouble oppositionnel avec provocation est un modèle récurrent ou persistant de comportements négatifs, provocants ou même hostiles envers les figures de l'autorité. Le trouble d’opposition avec provocation est caractérisé par une désobéissance quasi-généralisée. Face à une consigne qui lui déplaît, l’enfant peut alors montrer : soit de l’opposition passive (semble acquiescer à la demande, mais omet volontairement d’y donner suite), soit de l’opposition active (l’enfant crie, frappe, lance les objets, ou confronte et défie par un “non” en regardant dans les yeux), soit de l’opposition dite passive-agressive (l’enfant semble se conformer à la demande de l’adulte, mais il blesse autrui ou brise “accidentellement” quelque chose en cours d’action). Bien que le trouble oppositionnel avec provocation soit parfois considéré comme une version atténuée du trouble des conduites (voir plus bas), il n'existe que des similitudes superficielles entre ces 2 pathologies. Les caractéristiques principales de ce trouble sont l'irritabilité et la provocation . 2. Diagnostic Ce diagnostic ne doit pas être vu comme un trouble bien circonscrit mais plutôt comme une indication de problèmes sous-jacents qui pourraient nécessiter d'autres examens et traitements. Généralement, les enfants qui présentent un trouble oppositionnel avec provocation ont tendance à faire ce qui suit: Perdre leur sang-froid facilement et de manière répétée Se disputer avec les adultes Défier les adultes Refuser d'obéir à des règles Délibérément "embêter" d'autres personnes Blâmer les autres pour leurs propres erreurs ou débordements Être facilement agacé et irrité Être méchant ou vindicatif De nombreux enfants touchés ont des déficits des compétences sociales. Le trouble oppositionnel avec provocation est diagnostiqué si un enfant a eu ≥ 4 de ces symptômes pendant au moins 6 mois. Les symptômes doivent également être graves et perturbateurs. Le diagnostic repose sur les critères cliniques. Au diagnostic du trouble oppositionnel avec provocation, le DSM-V parle d’humeur irritable/colérique, de comportements d’argumentation défiant l’autorité et/ou de comportements vindicatifs. 3. Le traitement Le traitement repose sur la psychothérapie individuelle associée à une thérapie familiale (incluant la personne ayant la charge de l'enfant). Parfois, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire l'irritabilité. Mais aussi, le trouble oppositionnel avec provocation doit être distingué de ce qui suit, qui peut provoquer des symptômes similaires: Comportements oppositionnels de légers à modérés: de tels comportements se produisent périodiquement chez presque tous les enfants et adolescents. Trouble d'hyperactivité/déficit attentionnel non traité : les symptômes semblables à ceux du trouble oppositionnel avec provocation disparaissent souvent lorsque le déficit de l'attention/hyperactivité est traité de manière adéquate. Troubles de l'humeur : l'irritabilité provoquée par une dépression se distingue du trouble oppositionnel avec provocation par la présence d'une anhédonie et de symptômes neurovégétatifs (p. ex., troubles du sommeil et de l'appétit); ces symptômes passent facilement inaperçus chez l'enfant. Les troubles anxieux et les troubles obsessionnel-compulsifs : dans ces troubles, les comportements d'opposition se produisent lorsque les enfants ont une anxiété insurmontable ou quand ils sont empêchés de mener leurs rituels. Les problèmes sous-jacents (p. ex., dysfonctionnements familiaux) et troubles coexistants (p. ex., déficit de l'attention/hyperactivité) doivent être identifiés et corrigés. Cependant, même sans traitement, la plupart des cas de trouble oppositionnel avec provocation s'améliorent progressivement avec le temps. Initialement, le traitement de choix du trouble oppositionnel avec provocation est un programme de modification du comportement basé sur la récompense et destiné à orienter les comportements de l'enfant dans une direction plus socialement appropriée. Nombre de ces enfants peuvent tirer profit de la participation à des groupes de traitement qui construisent des compétences sociales. 4. La description des parents Face à ces enfants, les parents diront qu’ils se sentent constamment en situation de lutte de pouvoir. L’enfant refuse de se plier aux consignes, puis refuse de se plier aux conséquences et aux punitions imposées par les parents. Dans certains cas, les parents ont même l’impression que l’enfant a pris le dessus dans la maison et que dans le fond, c’est lui qui décide maintenant. Dans les cas plus graves, l’enfant, en plus de refuser de se plier à l’autorité, cherche à provoquer l’adulte. Ces enfants savent ce qui fait fâcher leurs parents, et ils l’exploitent. Ils savent aussi mettre le parent dans l’embarras en faisant des crises en public. C’est d’ailleurs souvent de cette façon, par les crises, qu’ils finissent par obtenir ce qu’ils veulent et qu’ils finissent par avoir régulièrement le dessus sur l’autorité parentale. Il s’agit alors d’un problème sérieux, face auquel il est impératif d’intervenir rapidement. Sans intervention, le trouble oppositionnel avec provocation peut évoluer en trouble des conduites, qui s’apparente davantage à de la délinquance (opposition aux règles de société, comportements qui violent les droits des autres, délits, agressivité physique, etc). 5. Conseils Il y a deux choses à retenir dans le cas d’enfants qui présentent de l’opposition. L’argumentation est le carburant qui maintient en vie le cycle de l’opposition. Coupez l’argumentation, vous couperez l’opposition. Lorsque le cycle commence, dès votre demande initiale on comptera jusqu’à 3 pour que l’enfant se conforme. Si ce n’est pas fait à trois, on coupe les ponts. On isole l’enfant et on cesse complètement d’interagir avec lui pendant quelques minutes. Un enfant ne peut s’opposer seul sur une île déserte. L’opposition n’existe que s’il y a quelqu’un pour relancer l’enfant. En coupant l’interaction et l’argumentation, on coupe le carburant au moteur de l’opposition. L’aspect le plus important sera d’établir un lien de confiance fort et inébranlable entre l’enfant et ses parents. Pour ce faire, il est incontournable de passer du temps positif et de qualité avec lui chaque jour pendant 20 à 30 minutes. L’enfant va souvent chercher de l’attention négative par son opposition, là où il n’arrive pas à obtenir de l’attention positive. Notons aussi qu’un enfant hésitera davantage à s’opposer s’il sent qu’il risque de briser un lien positif fort avec le parent et qu’il s’opposera davantage s’il sent qu’il n’a rien à perdre dans son lien avec le parent (ou même s’il sent qu’il y gagne de l’attention). L’enfant doit sentir un lien d’attachement fort, et ce avec ses deux parents. Il vaut la peine d’insister ici sur l’importance de l’investissement non seulement de la mère, mais aussi du père et souvent encore plus auprès de petits garçons qui le prennent comme modèle. Il est aussi recommandé de renverser l’interaction négative en utilisant le plus fréquemment possible des mots positifs envers l’enfant opposant. On le félicite pour ses réussites et ses efforts, et on lui répète qu’on l’aime et qu’on est fier de lui. Les contacts physiques comme les câlins et les baisers sont de puissantes méthodes pour solidifier le lien parent-enfant. Attention : Pour le parent qui vit au quotidien l’opposition et la provocation d’un enfant, l’amour qu’on pensait inconditionnel semble parfois ébranlé. Et débute ainsi un cycle où on cherche à éviter l’enfant parce qu’on anticipe un contact désagréable. Plus on cherche à l’éviter, plus l’enfant lui, aura besoin de se rassurer du fait que ses parents sont toujours là pour lui. Ainsi, il adoptera encore plus de comportements opposants et provocateurs afin de susciter une réaction et obtenir cette attention de ses parents. Un exemple typique pour les parents d’enfants opposant est le suivant: lorsqu’il joue seul, de manière calme et posée, on évitera à tout prix d’aller voir l’enfant pour ne pas briser ce beau moment de paix. On perçoit l’enfant comme une bombe sur le point d’exploser et on évite cette bombe, de peur de provoquer l’explosion. Ainsi l’enfant qui a à ce moment un comportement exemplaire, ne recevra aucune attention de la part de ses parents. Il aura tôt fait de réaliser que la meilleure façon d’obtenir cette attention sera d’exploser… Le Trouble des conduites Le trouble des conduites est un modèle de comportement récurrent ou persistant dans lequel l'enfant bafoue les droits d'autrui ou les principales règles ou normes sociales liées à son âge. Le diagnostic repose sur les critères cliniques. Le traitement des troubles concomitants et la psychothérapie peuvent obtenir des résultats; cependant, de nombreux enfants demandent une supervision intensive. La prévalence d'un certain niveau de trouble des conduites est d'environ 10%. Le début du trouble se situe habituellement à la fin de l'enfance ou au début de l'adolescence et est plus fréquent chez les garçons que chez les filles. Les enfants atteints d'un trouble des conduites semblent n'avoir aucun remord et violent à plusieurs reprises les droits d'autrui (p. ex., en intimidant, menaçant ou en causant des lésions, ou en usant de cruauté envers les animaux), parfois sans aucun signe d'irritabilité. Il est probable que l'étiologie en soit une interaction complexe de facteurs génétiques et environnementaux.

  • Accueil | Dys Solutions France

    À chaque DYS ses Solutions Votre enfant mérite de vivre sa vie d’enfant insouciant. Vous méritez de vivre votre vie avec joie, légèreté, confiance. Ensemble, nous irons plus loin Pour rester informé et nous rejoindre Rejoignez-nous Faites un don QUI SOMMES-NOUS Dys Solutions France 06 est une association caritative qui fournit des informations et un soutien aux familles d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes DYS, TDAH et/ou Haut Potentiel , tout au long de leur parcours. Nous sommes compétents pour les troubles des apprentissages tels que: la dyslexie, la dysorthographie, la dyspraxie, la dysgraphie, la dysphasie et la dyscalculie, ainsi que pour le trouble déficit de l'attention avec hyperactivité TDAH et les hauts potentiels. Partenaire de APIC 06 , nous pouvons également assister lors de troubles du neuro développement (TND) comme le TSA. CE QUE NOUS FAISONS 1er Contact Le contact téléphonique est souvent le début du commencement de la découverte de ces troubles et des démarches à mettre en œuvre. Nous vous accompagnons pas à pas dans l’élaboration de votre dossier MDA et dans les démarches avec l'éducation nationale pour qu'à votre tour, vous développiez les compétences pour les réaliser par la suite. Permanences Nous organisons chaque 1er dimanche matin du mois une permanence où nous accueillons toutes les personnes qui en ont besoin, pour s'informer, se former, échanger ou simplement faire connaissance. Nous aidons à finaliser le dossier pour la MDA. Café Dys Vous avez l'impression qu'il y a trop de connaissances à avoir et trop de sujets à aborder ? Qu'un seul programme ne peut pas changer quoi que ce soit ? Tout au long de l’année, nous organisons des Café Dys à thème, avec ou sans professionnel intervenant. L'objectif est de vous informer au mieux pour vous permettre d'éclairer vos choix. Scolarité Nous accompagnons nos adhérents, selon nos disponibilités, lors des équipes de suivi de scolarisation (ESS) et dans les démarches avec l'éducation nationale. Nous proposons des conseils et des solutions pour faciliter la vie quotidienne avec les troubles. Laissez-nous vous accompagner. Envoyez-nous un message et nous vous répondrons rapidement. E-mail Objet Votre message Envoyer Merci pour votre envoi ! Nos partenaires

  • Scolarité | Dys Solutions France

    TDAH Scolarité Les symptômes du TDAH sont susceptibles de fluctuer dans le temps et de varier en intensité, en fonction du profil de l’enfant, mais aussi en fonction de l’environnement dans lequel il évolue. Le trouble, en particulier sur le comportement, est réactionnel. Les crises sont donc provoquées par l'environnement. Pour le TDAH, faire élaborer un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) par la Maison Départementale de l'Autonomie (MDA) est absolument indispensable. Pour les enfants TDAH qui se mettent en danger ou qui ont besoin de sortir pendant la durée des cours ou qui cumulent une dyslexie mixte, il faudra demander un(e) Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap individuelle (AESHi) pour accompagner l'enfant. Le ou les troubles dont relève l’élève TDAH limite ses capacités et nécessite un soutien quotidien et des adaptations pédagogiques. Cet élève TDAH peut être difficile à accompagner dans un groupe classe. Il faut se répéter systématiquement que cet élève est en souffrance et que son agitation n’est pas un défaut d’éducation . Les aménagements qui seront mis en classe par rapport aux enfants TDAH seront également profitables pour l’ensemble des élèves de la classe, TDAH ou pas. Pour ces élèves, l’objectif devrait être de diminuer les symptômes du déficit d'attention, d'agitation motrice, et d'impulsivité et d'améliorer l'organisation et l'autonomie. 1. Déficit d’attention 1.1 Éliminer les distracteurs visuels Qu’est-ce qu’un distracteur visuel ? Les distracteurs visuels sont des informations d’origines, de couleurs, de significations, d’emplacement variés qui vont détourner l’attention de l’enfant qui n’arrive pas à discriminer une information prioritaire. Il se laisse envahir par toutes les informations en essayant les traiter en même temps. Il faut donc favoriser une salle de classe épurée de tous distracteur visuel, assoir l’enfant si possible loin des sources de distraction telles que les portes ou fenêtres, et proche de l’enseignant et/ou d’enfants calmes. 1.2 Éliminer les distracteurs auditifs Ils vont venir parasiter l’attention de cet élève en le sortant régulièrement de la tâche qu’il tente de réaliser. Ces distracteurs sont nombreux en classe. Les bavardages, rigolades, règle qui tombe, sonnerie, chaises tirées, etc…. Utiliser la communication non-verbale (gestes) pour signifier aux élèves - ou à un élève - qu’il doit cesser de parler, sans pour autant être obliger de crier pour couvrir le bruit ; par exemple : en adoptant une attitude corporelle et une expression faciale exagérée. Utiliser des pictos pour éviter de dire ou répéter les consignes. Pour utiliser des pictos, il faut d’abord les expliquer et les faire accepter. ET éviter les pictos d’interdit. Quelques outils : Le « Panneau du bruit » qui matérialise le niveau sonore et indique aux enfants qu’il faut baisser la voix. Le picto « CHUT » témoignant individuellement et visuellement à un enfant qu’il fait trop de bruit. Le « Totem » pour marquer le tour de parole, avec le passage de l’objet. La clochette indiquant les transitions d’activités, en début et en fin d’exercice pour ramener l’attention de la classe. Les balles de tennis sous les pieds des chaises pour réduire les bruits de frottements au sol. Les bandes velcro pour fixer sur le bureau le matériel, éviter la chute d’objet et faciliter la gestion du matériel scolaire. Le moins de matériel possible sur le bureau. Les encouragements et félicitations aux enfants qui lèvent le doigt et attendent d’être interrogés. 1.3 Réduire les consignes et les écrire au tableau Elles permettront de retrouver le fil rapidement, sans rien demander à personne ; il faut des consignes claires et explicites pour ne pas avoir à répéter (Utiliser des images ou photos ). Inscrire au tableau des étapes de travail . Mettre en valeur les points importants en les soulignant (sur les cahiers et au tableau) ou en les marquant d’une étoile 1.4 Donner des consignes courtes et claires en mobilisant l’attention de l’enfant Appeler l’élève par son prénom Vérifier que l’on a son attention Regarder l’enfant dans les yeux Si besoin, se mettre à sa hauteur et établir un contact physique Donner une consigne à la fois : courte et claire Privilégier les formulations positives : « reste assis » plutôt que « interdit de se lever », « parle doucement » plutôt que « on ne crie pas », « lève le doigt » plutôt que « attend ton tour pour parler » Féliciter l’élève dès qu’il commence à réaliser la consigne 1.5 Construire des fiches de vérifications Pour les élèves qui n’ont pas de planification ni d’organisation, établir des "chek-liste". Outil bien supérieur à des « fiches de suivi » qui taxent le comportement comme si l’enfant pouvait y faire quelque chose. Les "chek- liste", vous devez déjà en avoir à la maison. C’est pratique et ça évite de s’énerver pour rien. Autres outils : Répéter les énoncés Utiliser des caches pour ceux qui sautent des lignes ou se perdent dans leurs feuilles d’exercices Éviter d’écrire au verso d’une feuille Polycopiés, photocopies avec fond - forme bien distincts et précis Privilégier les photocopies et documents en couleurs Morceler les tâches en étapes facilement réalisables Vérifier la prise de devoirs à faire à la maison et les limiter Viser la qualité plutôt que la quantité Diminuer la quantité d’écriture : l’écriture demande des trésors d’attention, l’utilisation de supports de cours numérisés ou d’évaluations à trous sont des aides qui soulagent les demandes attentionnelles des tâches d’écriture. Dès que possible, et chaque fois que possible, utilisation de l’ordinateur Le tiers temps, comme pour les enfants « Dys » est à mettre en place. 2. L’agitation motrice 2.1 Organiser la classe S’assurer que les pieds des élèves touchent le sol quand ils sont assis Autoriser l’élève à tripoter une balle « anti-stress » ou l'autoriser à dessiner ou autre Autoriser les positions assises non conventionnelles comme à genoux par exemple 2.2 Tolérer l’agitation Il faut donner des espaces et des temps où peut s’exprimer l’activité motrice sans que l’enseignant soit sans cesse obligé de réprimander cette énergie - et sans qu’elle ne devienne perturbatrice de la classe. Ignorer les comportements mineurs gênants (bruits, chantonnements, claquements de bouche,..) surtout si l’élève est efficace dans ses tâches. Cette attitude permet de diminuer les remarques négatives et la tension élève-enseignant. Autoriser et/ou créer des occasions utiles et appropriées de bouger : distribuer des documents, effacer le tableau, ranger le matériel… Mettre en place un signal discret et personnalisé pour signifier à l’élève que c’est un temps où l’on ne s’agite pas ou on ne parle pas. Un picto « stop » ou un geste par exemple. Ne jamais utiliser la privation de récréation comme punition 2.3 Responsabiliser Trouver des occasions pour valoriser son activité peut être bénéfique. Les différents rôles, tâches ou métiers que l’on peut lui attribuer en classe vont lui donner une autorisation de bouger motivée par un but qui, de plus, est valorisante : chef de rang, portier, messager, date et calendrier, distributeur, ramasseur, bibliothécaire, agent de la propreté, médiateur, remplaçant... 2.4 Féliciter l’élève qui a un comportement adapté Augmenter la fréquence des remarques positives par rapport aux remarques négatives Mettre en place un système de gratification immédiate et répétée Utiliser un renforçateur plus puissant comme un tampon de félicitation, une carte, une médaille etc.. 2.5 Favoriser la conscience de soi afin de réguler son comportement Il ne se rend pas toujours comptent de son comportement ou des effets de ses actions. Il est parfois incapable d’identifier son état émotionnel , ou ce qu’il se passe dans son corps. Pour aider l’élève à prendre conscience de soi et de son comportement, il est important de lui apprendre à s’autoévaluer . C’est aussi une façon de faire du lien et de lui venir en aide. On peut donner un picto d’humeur , vert quand tout va bien et rouge quand ça monte. 3. Améliorer l’Impulsivité 3.1 Apprendre à l’élève à adapter son comportement aux différentes situations de classe Féliciter l’élève qui lève le doigt et attend avant de parler. En renforçant positivement ce comportement l’enseignant identifie une attitude adaptée à une situation de classe et l’encourage. Utiliser un « Totem », ou objet symbolique du porteur de parole ainsi qu’un minuteur pour respecter le temps de parole de chacun peut s’avérer aussi très utile. 3.2 Aider l’élève à contrôler son impulsivité Il ne suffit pas dire à l’élève d’arrêter d’être impulsif car c’est plus fort que lui , s’il pouvait contrôler ses interventions il le ferait car les conséquences négatives sont nombreuses. En revanche il est possible de l’aider à trouver des techniques ou des stratégies de temporisation, comme par exemple l’inciter à utiliser la démarche : « Stop – je m’arrête – je respire – je réfléchis – j’y vais. » Aider l’élève à reconnaître les situations qui risquent de poser problème. Les temps de transition comme l’agitation dans les couloirs et les récréations sont souvent source de conflit. La boîte à remarques Il s’agit d’un outil destiné à limiter l’impulsivité verbale . Une boite ou une enveloppe est mise à disposition des élèves dans un endroit stratégique de la classe. Une boite ou enveloppe individuelle est distribuée et reste sur le bureau afin de limiter les déplacements dans la classe. Chaque élève peut soit s’adresser à un autre en mettant le papier dans la boite de l’autre, soit exprimer une demande ou une plainte. L’enseignant regarde la boite en fin de journée. L’objectif de ce dispositif est d’apprendre aux élèves impulsifs à différer leurs demandes ou leurs interventions. 4. Améliorer l’organisation 4.1 Gestion du matériel Pas de cahier de textes mais un agenda Préférer le cahier au classeur Vérifier souvent le matériel pour éviter les pertes et casses Avoir le strict minimum sur le bureau Prévoir du matériel de secours Tous les systèmes de rangements ergonomiques sont des aides 4.2 Amélioration de la perception et de la gestion du temps Il a une mauvaise perception et gestion du temps qui se manifestent par des difficultés pour se repérer au sein d’une journée (matin, après midi, soir), des difficultés pour se repérer dans les jours de la semaine ou du mois, ainsi que des confusions avec les concepts de temporalité comme « hier, demain, tout à l’heure » qui sont difficiles à acquérir. Ils ont également des difficultés à évaluer le temps qui passe avec des distorsions temporelles comme une heure de jeux perçue comme quelques minutes, et dix minutes de devoirs qui semblent avoir duré des heures. Pour favoriser la prise de conscience du temps, il faut développer les outils de visualisation du temps qui passe comme le Timer, le sablier, le minuteur, les montres etc.. L’enseignant pourra se servir de ces outils et mettre en place des stratégies d’aide à la gestion du temps : Annoncer et noter le temps de travail estimé par l’enseignant pour réaliser la tâche avec le Timer ou le sablier Apprendre à l’élève à prédire son temps de travail : un exercice utile consiste à demander aux élèves d’estimer le travail nécessaire, de le noter sur un tableau, et ensuite de noter le temps réellement écoulé. Cela permet de favoriser la gestion du temps et de valoriser l’estime de soi. Attention, malgré tout, à l’angoisse que ce décompte de temps peut générer. 4.3 La structuration des supports visuels Les caches servent à simplifier les informations d’une feuille d’exercice et ne pas saturer d’informations le visuel. Les codes couleurs et surlignage sont également une aide à la hiérarchisation des informations. Apprendre à faire des Check-list. En barrant au fur et à mesure, il prend conscience du chemin parcouru, des tâches accomplies, et cela permet qu’il n’oublie rien. A faire si possible chaque jour. 5. Favoriser l’autonomie Les routines sont plus difficiles à acquérir, c’est pour cela qu’il faut leur répéter les consignes . Les routines quotidiennes favorisent l’autonomie de l’enfant et lui permet de se repérer dans le déroulement de la journée, et de savoir ce qu’il a à faire . En donnant un cadre répétitif qui se transforme en rituel journalier, les enseignants permettent aux enfants de créer des repères stables . Il est donc important de veiller à ce que chaque journée d’école se déroule selon le même schéma . Écrire sur une feuille affichée en évidence dans la classe, visible par tous, le déroulement d’une journée type Décrire heure par heure ce qu’il se passe : pour que l’enfant puisse s’y référer et gagner en autonomie et anticipation. Pour les plus jeunes enfants des dessins ou photos permettent une compréhension rapide. Éviter les situations inattendues et les changements de programme de dernières minutes. Parmi les facteurs qui favorisent les troubles du comportement, les changements et les phases de transition sont des éléments qui augmentent l’anxiété. Créer des routines permet donc de sécuriser les enfants et de diminuer l’anxiété. Et ne pas oublier , selon le symptôme prédominant : L’attention : Placer l’enfant en classe de façon à limiter les distracteurs : près d’un élève calme, loin d’une fenêtre, d’une porte, de la poubelle. Segmenter les tâches en éléments successifs. Donner des consignes une à une et fragmenter lorsqu’elles sont longues. Faire reformuler la consigne. Ecrire les consignes au tableau. Se tenir assez fréquemment derrière l’enfant lorsqu’il travaille. L’impulsivité Convenir d’un code qui aide à la contrôler : ex. action ou signe AVANT de se lever, de commencer l’exercice ou de répondre à une question orale. Arrêter, d’un geste, de la voix ou du regard toute impulsivité ou ignorer ses commentaires hors contexte. L’hyperactivité Faire sortir l’enfant ou lui permettre d’interrompre une activité lorsqu’il ne se contrôle plus. Canaliser "positivement" son instabilité en lui confiant une tâche.

  • TDAH points positifs et qualités | Dys Solutions France

    TDAH chez l'adulte TDAH points positifs et qualités 1. Créatifs Certains adultes sont artistes, d’autres ingénieux ou simplement débrouillards. La créativité est sans doute le plus gros atout des adultes TDAH. En effet, ce surplus de pensées, intrinsèque à ce trouble, génère souvent des idées créatives. Dans un certain sens, la créativité nécessite un manque d’attention puisque par définition quelque chose de nouveau surgit… Les adultes TDAH confondent souvent créativité avec un foisonnement incessant d’idées qui se bousculent dans un esprit hyperactif et incapable de sélectionner ce qui fait du sens par rapport à leurs talents, valeurs, besoins, limites. Cette imagination stérile dans un esprit agité est la source de faux espoirs incessants avec des cycles excitation/frustration. Même les bonnes idées ne seront pas exploitées car une période créative doit être suivie par une période de concentration et de travail pour les mener à bien. Pour certain la créativité devient une addiction car elle leur procure un tel plaisir qu’ils ne peuvent passer à l’étape suivante de concrétisation, et ils en oublient même leurs obligations familiales, professionnelles et sociales. Les vrais bonnes créations, celles qui ont des chances de se transformer en projets aboutis ou chef d’œuvres, émergent si on réussit à calmer l’hyperactivité mentale compulsive et stérile, grâce à quelques respirations amplifiées et conscientes, de la relaxation, de la marche, le contact avec la nature, éventuellement du sport mais pas tous les jours. Bien utilisée, cette imagination créative va être plus importante encore que la volonté pour avancer et évoluer dans la vie. Le fait de penser différemment de la plupart des gens peut être un avantage pour faire la différence, bien gagner sa vie, la reconnaissance des autres et surtout l’estime de soi. Dans le cadre du travail, la créativité n’aura un sens que qui si l’on va au bout du processus : résumer ou écrire ce que l’on a découvert, le communiquer aux autres de manière non impulsive ou le vendre tout simplement. Mais cela n’est pas motivant pour le TDAH, souvent par manque de confiance, et il garde ainsi au fond du tiroir des découvertes, des idées qui ne seront pas exploitées. 2. Intuitif Contrairement à la majorité des gens qui fonctionnent en mode séquentiel (une tâche après l’autre pour arriver à un but), les adultes TDAH foncent de manière intuitive vers le but sans tenir compte des conventions, procédures officielles, ou des étapes classiques telles qu’on les apprend dans un cursus scolaire. Cette façon de voir les choses et les projets de manière globale et non séquentielle leur donne des qualités de vision d’ensemble face à un problème, et permet de dégager des solutions ou stratégies innovantes et performantes. Cette qualité est très prisée dans les entreprises qui cherchent des stratégies pour faire la différence par rapport à la concurrence. L’intuition est aussi ce don qui permet de trouver des solutions rapidement, sans réfléchir, et qui correspondent à ce que l’on est au plus profond. L’intuition peut-être très forte bien qu’irrégulière car elle va dépendre des états internes très fluctuants (énergies, humeur, émotions, fatigue, …). 3. Curiosité, empathie C’est la curiosité qui permettra régulièrement de sortir des sentiers battus et de trouver des objectifs et des solutions qui feront avancer les TDAH. Certains ont l’impression que la vie est trop courte pour tout découvrir et deviennent boulimique de connaissances sans rien approfondir. Cette curiosité amène à terme une ouverture d’esprit supérieure à la moyenne, une incapacité à être dans la pensée unique. Les TDAH doivent apprendre à maitriser leur impulsivité et leur hypersensibilité pour partager leurs idées auprès des autres en évitant de se blesser mutuellement. 4. Enthousiastes, audacieux Quand une idée leur vient à l’esprit, ils deviennent rapidement enthousiastes, beaucoup ont gardé leur âme d’enfant, cette capacité à s’émerveiller au-delà du raisonnable sur une nouveauté, ou sur un concept qui leur tient à cœur. Cela concerne plus les hyperactifs : ceux-ci ont souvent cette capacité à dynamiser une situation ou un groupe, à déborder d’énergie d’une manière en étant extraverti, bien qu’ils peuvent être introvertis le lendemain dans un autre contexte où ils se sentent moins bien. Certains ont la capacité de présenter les choses de manière légère ou même drôle. Leur volonté de s’épanouir et de s’accomplir dans la vie, leur donne une énergie incessante bien que fluctuante, avec beaucoup d’ambition surtout dans la première partie de leur vie. Quand une idée forte leur vient à l’esprit, ils ne peuvent pas faire autrement que de foncer dans sa direction même si cela peut s’avérer très audacieux pour la plupart des gens. Ils sont alors très concentrés et créatifs dans les premiers temps (hyper-focalisation).

 

07.83.09.80.53

contact@dys-solutions-france.org 

Pour rester informé et nous rejoindre

Pour nous soutenir dans nos actions

 

DSF06

450 avenue Antony Fabre

06270 VILLENEUVE LOUBET 

Directeur de publication : Revest Françoise

​​

Enregistrée au JO du 17 novembre 2012

s/préfecture de Grasse n°W061003761

Siret : 807 597 208 00022

Hébergeur :
Wix

Wix Online Platform Limited

Adresse : 1 Grant's Row, Dublin 2 D02HX96, Ireland

Téléphone : +1 415-639-9034. 

bottom of page